Adidas vend ses nouvelles chaussures sans magasin ni site Web
Glitch, le nouveau modèle d’Adidas, se présente comme « la première chaussure de football interchangeable au monde ». Elle a la particularité d’être composée de deux parties indépendantes, un chausson et un revêtement externe que le joueur peut changer à sa guise, soit pour s’adapter au terrain, soit pour des questions de look. Mais ces chaussures se distinguent aussi par leur mode de commercialisation. Vendues 300 €, elles ne sont disponibles ni en magasin ni sur le site de la marque : le modèle ne peut être acheté que sur une application mobile dédiée. Et il faut en plus disposer d’un code d’achat, à récupérer auprès d’un possesseur de Glitch.
« Que chaque utilisateur devienne un vendeur et un ambassadeur »
Adidas a sélectionné au départ une trentaine d’influenceurs : le joueur du PSG Presnel Kimpembe, des YouTubeurs, quelques médias spécialisés… « Ils disposent chacun de 10 codes à partager, puis chaque acheteur de Glitch obtient lui-même des codes qu’il diffuse à son tour, détaille dans Les Échos Marc Makowski, le responsable du projet chez Adidas. Le but est que chaque utilisateur devienne un vendeur et un ambassadeur d’Adidas auprès de ses amis. »
Une expérience « mobile only » avec livraison en 4 heures
Avec ce mode de diffusion virale, basé en grande partie sur Instagram, Adidas vise un public jeune, qui utilise de plus en plus son mobile pour acheter en ligne. « L’objectif est d’abord d’en faire un laboratoire, de créer une expérience ‘mobile only’ en collaboration avec l’animation d’une communauté », précise Marc Makowski. Et pour ajouter une dimension exclusive à cette expérience d’achat, Adidas promet une livraison en 4 heures en région parisienne (le lendemain sinon).
Repéré sur : Les Échos
PLUS DE TENDANCES
Darty accélère sur la fidélisation pour contrer Amazon
Darty vient de lancer son nouveau programme de fidélisation, reposant sur un abonnement payant : pour 49 € par an, la carte baptisée Darty+ donne droit à la livraison illimitée le jour même, ainsi qu’au bouton Darty, cet objet connecté qui permet de bénéficier à distance d’une assistance immédiate et illimitée pour tous les produits techniques, achetés ou non chez Darty. Les abonnés à Darty+ profitent par ailleurs des tarifs « les plus bas » pour le dépannage des appareils non couverts par la garantie. « Darty+ s’inscrit dans le sillage de Fnac+, un service similaire lancé en octobre 2016 et qui compterait déjà un million d’abonnés », indiquent Les Échos. Signe d’une intégration croissante avec la Fnac qui a racheté l’enseigne à l’été 2016, Darty+ offre aussi la livraison illimitée pour les produits achetés à la Fnac. Tout comme les membres de Fnac+ profitaient déjà de la livraison illimitée chez Darty.
Le futur fléau des faux avis formulés par des robots
Qu’il s’agisse de publier de faux avis positifs pour améliorer sa e-réputation ou négatifs pour entacher celle de concurrents, la prolifération sur Internet de « recommandations clients » fabriquées de toutes pièces est un fléau. Mais il était jusque-là limité par son coût : il fallait payer des humains pour rédiger ces avis. C’est pourquoi l’étude que viennent de publier des chercheurs de l’université de Chicago est alarmante : ils sont parvenus à créer un deep-learning neural network, ou réseau neuronal profond, capable de rédiger des « avis clients » particulièrement convaincants (lire aussi notre Tendance : « Comment l’IA s’immisce dans le parcours d’achat »).
