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Des dirigeables pour décarboner le transport aérien

Dirigeables et montgolfières vont-ils repartir à la conquête du ciel ? Une poignée d’entreprises en Europe et aux États-Unis développe des engins «plus légers que l’air», qui décollent et volent sans consommer de carburant. La première génération de dirigeables s’était brutalement arrêtée avec la catastrophe du Hindenburg près de New York en 1937, mais en remplaçant l’hydrogène, très inflammable, par de l’hélium, les dirigeables du XXIe siècle pourraient bien connaître un nouvel âge d’or et contribuer à décarboner le transport aérien. 

En mai dernier, l’entreprise américaine LTA Research a annoncé être sur le point de sortir son premier dirigeable, le Pathfinder 1. Le français Flying Whales développe un modèle propulsé à l’hélium capable de porter jusqu’à 60 tonnes de marchandises. Il aurait déjà conclu des partenariats avec des industriels de l’aéronautique pour transporter des pièces de fusée.

Concurrent de l’avion sur des trajets courts

Les dirigeables pourraient aussi servir au transport de passagers. Le britannique Hybrid Air Vehicles prévoit de dédier son ballon Airlander 10 au transport des personnes sur des destinations mal desservies. Malgré une vitesse maximale de 130 km/h, l’appareil rivaliserait avec les avions sur des trajets courts, grâce à des temps de décollage et d’atterrissage plus rapides sur tout terrain «raisonnablement plat», selon le PDG de l’entreprise. Reste que les dirigeables pourraient être difficiles à piloter par mauvais temps, avertit James Flaten, professeur de mécanique aérospatiale à l’université du Minnesota. 

Source : Technology Review.

Copyright : LTA Research

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