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Les commerces de proximité ont le vent en poupe

+45 % en trois ans. C’est la croissance des ventes des commerces de bouche traditionnels, d’après une récente étude de Circana (le nouveau nom de l’institut IRI depuis sa fusion avec le panéliste NPD). Boulangers, bouchers et primeurs de quartier ont bien sûr profité des confinements et de l’interdiction de se déplacer à plus d’un kilomètre. Mais la hausse s’est poursuivie, avec +7 % depuis 2021. Les commerces de bouche représentent désormais 13 % des ventes alimentaires, contre 10 % en 2019. Les petits supermarchés de quartier, comme les Carrefour City, U Express ou encore Franprix, bénéficient d’une même dynamique avec un chiffre d’affaires en hausse de 48 % depuis 2019.

2023, année de la proximité

Plusieurs facteurs expliquent cet engouement pour la proximité, comme le télétravail. Il est entré dans les habitudes de 29 % de la population active et favorise une consommation au plus près du domicile. La hausse du prix de l’essence incite également à limiter les déplacements et à faire ses courses dans les commerces de proximité, même s’ils sont plus chers de 18 % en moyenne. « On y va plus souvent, ainsi on contrôle ses dépenses presque au jour le jour », commente Emily Mayer, analyste en chef chez Circana. Nous avons détecté et analysé cette tendance dans notre premier dossier de l’année : 2023, année de la proximité et de l’empathie.

Repéré sur : Les Échos

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