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PepPsy, l’appli qui prend soin de la santé mentale des salariés

Un salarié sur deux fait face à des difficultés psychologiques et les deux tiers s’interrogent sur le sens de leur activité professionnelle depuis la pandémie, selon un baromètre Alan / Harris Interactive. Un constat sur lequel s’est appuyée Juliette Lachenal, psychologue clinicienne, pour lancer le mois dernier l’application PepPsy. Destinée aux entreprises, qui achètent l’appli pour la mettre à disposition de leurs collaborateurs, PepPsy propose près de 200 outils pour améliorer le bien-être mental : des articles d’experts, des exercices pratiques, des vidéos, des podcasts… Il suffit à chaque salarié participant de répondre initialement à une série de questions sur son niveau de stress au travail, sa capacité à gérer les imprévus, son sentiment d’utilité, etc. Ensuite, l’algorithme de PepPsy lui propose un programme personnalisé adapté aux problèmes décelés, de la gestion du stress aux relations avec les collègues en passant par l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Des contenus supervisés par un comité scientifique

Au-delà de son application, la startup propose également des formations dédiées aux dirigeants. « Les managers n’ont pas toujours le temps de se préoccuper en détail du bien-être de leurs équipes. Alors certaines entreprises font appel à nous pour former des ‘bienveilleurs’ au sein même de leurs effectifs : des personnes capables de détecter les premiers signes quand un collègue commence à aller moins bien », précise Juliette Lachenal au magazine ÉcoRéseau Business. Elle ajoute que les contenus disponibles sur PepPsy sont développés par des experts en psychologie, supervisés par un comité scientifique présidé par le neuropsychiatre et auteur Boris Cyrulnik. Et tient à rassurer sur le fait qu’aucune donnée individuelle ne remonte à l’entreprise : « L’employeur saura combien de personnes se connectent, des tendances générales, mais jamais individuelles ». PepPsy accompagne pour l’instant 4 000 salariés et espère en compter 50 000 d’ici deux ans.

Repéré sur : L’Usine Digitale

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