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Sobriété, être en état de sérénité

21/02/2023

La satisfaction de trouver le mot adéquat pour parler d’une époque : voilà sans doute ce que suggère la réapparition du terme “sobriété” comme conduite et élément de langage.

À tâtons, puis avec plus d’assurance, nous osons aspirer à un mode de vie plus sobre, en adéquation avec un monde dont les limites sont de plus en plus palpables. Comment ce mot nous oblige à davantage de cohérence et comment lui donner une dimension plus joyeuse ?
La sobriété implique un sevrage plus ou moins drastique avec ce qu’il contient de contraintes et d’interdits. Les uns se sentent acculés quand d’autres trouvent un moyen de composer malgré les contours limitants du cadre. Toujours est-il qu’après des années de consommation euphorique voire frénétique, l’atterrissage est rude.

Pourtant, la sobriété permet d’emprunter de nouvelles voies bénéfiques pour nous et l’avenir d’une génération qui se révèle plus souple et plus encline à écouter les signaux que nous envoie la Terre. Comme si la jeunesse trouvait dans la tempérance des vertus apaisantes.
Cette notion impose un ralentissement certes mais n’arrête pas la trajectoire de nos destins pour autant. Voilà que la sobriété apparaît comme stimulante et certains voient en elle l’occasion de se dépasser en inventant des alternatives, en puisant leur énergie dans un projet de société dans lequel les impacts sont mesurés et les actes raisonnés.

Évidemment, la sobriété prônée découle d’une urgence, d’une nécessité de faire mieux avec moins mais elle représente aussi un soulagement de voir que d’autres modèles économiques, plus proches, plus ancrés dans nos réalités et nos territoires, sont possibles et viables.

 

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