Louer un portant pour y vendre ses vêtements, la nouvelle tendance en vogue

10/12/2021

Un nouveau concept de magasin de seconde main vient d’ouvrir dans le quartier ultra branché d’Atwater à Los Angeles, décrit Fashion Network. La boutique s’appelle Redress et propose une vingtaine de portants loués 99 dollars la semaine à des particuliers. C’est le principe du « rent-a-rack ». Pour chaque vente, le magasin prend en plus une commission de 15 %. De leur côté, les vendeurs qui louent un portant le gèrent à leur convenance : ils apportent les vêtements de leur choix, fixent librement les prix, peuvent en faire la promotion sur les réseaux sociaux, ajouter un nouvel article après une vente… « Ce système est rentable pour la majorité des vendeurs, précise Kati Kanerva, fondatrice du magasin. Les meilleurs d’entre eux ont pu réaliser chez nous plus de 1 800 euros de chiffre d’affaires en moins de deux semaines, et la moyenne après 9 jours est d’environ 480 euros. Si vous avez de bons articles et que vous les proposez à un juste prix, ça marche. »

SOS Accessoire surfe sur le boom de la réparation de l’électroménager

16/06/2021

Connaissez-vous SOS Accessoire ? Ce spécialiste de la pièce détachée pour appareils électroménagers affiche une croissance de 50 % par an. Il vient de lever 10 millions d’euros pour accélérer encore son développement en France mais aussi en Europe. Son chiffre d’affaires devrait atteindre plus de 20 millions d’euros en 2022, souligne le journal Les Échos. La startup revendique plus de 3 000 commandes par jour, avec une clientèle qui se rajeunit et se féminise. « Ce marché se développe pour des raisons économiques, écologiques et réglementaires, explique Olivier de Montlivault, le fondateur de SOS Accessoire. Les gens cherchent des solutions pour alléger leur portefeuille, alors que, pendant longtemps, les marques et les enseignes n’ont pas fait grand-chose en termes de délais et de tarifs avec leur SAV. »

Decathlon lance son site Seconde Vie, dédié aux produits reconditionnés

19/03/2021

Après avoir déployé des corners « Seconde Vie » dans 24 de ses magasins, Decathlon accélère en lançant un site web du même nom. L’enseigne a déjà un site dédié à la vente de matériels d’occasion, mais les produits « Seconde Vie » n’ont jamais été utilisés par des clients : il s’agit d’articles de sport reconditionnés et vendus avec une décote moyenne de 20 %. D’où proviennent-ils ? Le site liste trois cas possibles : un produit commandé sur Internet est arrivé défectueux chez un client qui l’a donc renvoyé ; le packaging du produit a été endommagé en entrepôt ou lors du transport, ne permettant pas une vente en neuf ; un sportif n’est pas parvenu à monter son appareil et a été contraint de le retourner.

Kiabi lance son site dédié à la seconde main

25/01/2021

Après avoir expérimenté en septembre dernier dans son magasin de Louvroil (Nord) un corner dédié à la vente d’articles d’occasion, Kiabi passe à la vitesse supérieure. L’enseigne de prêt-à-porter nordiste, qui fait partie de l’Association familiale Mulliez, a en effet étendu ses espaces « occasion » dans 25 de ses magasins et vient de lancer « Seconde main », un site de revente de vêtements usagés.

Levi’s rachète ses jeans à ses clients

02/11/2020

Aux États-Unis, Levi’s est l’une des dernières marques à se lancer dans l’économie circulaire. Le fabricant vient de mettre en ligne sa propre plateforme d’articles d’occasion, Levi’s SecondHand. Le site est alimenté par les jeans que les clients viennent revendre en magasin. Selon leur état, Levi’s les rachète de 5 à 25 dollars, en bons d’achat utilisables en boutique ou sur le site de la marque. Triés et nettoyés, les vêtements sont proposés sur la nouvelle plateforme à des prix allant de 30 à 100 dollars. Des prix compétitifs par rapport à ceux de sites équivalents comme eBay, estime Fashion Network.

Système U et Kiabi se lancent à leur tour sur le marché de l’occasion

02/09/2020

Il ne se passe pratiquement pas de semaine sans qu’une nouvelle enseigne n’annonce sa volonté d’investir le marché de l’occasion. Après Leclerc, Auchan et Carrefour, Système U vient de lancer un test dans quatre de ses hypers (à Pertuis, Aizenay, Mayenne et Les Arcs). Les clients pourront y acheter, et y vendre, de l’électroménager, des produits multimédias, des BD, etc. « Chaque magasin sera libre de faire ce qu’il veut, précise le groupement d’indépendants à LSA. Pour nous, l’intérêt est de voir si ce métier est rentable. Car il s’agit bel et bien d’un autre métier. Il y a autant du savoir-acheter que du savoir-revendre. » Pour l’instant, les rayons dédiés à l’occasion ne sont pas encore ouverts : jusqu’au mois d’octobre, les magasins concernés se concentrent sur l’achat de produits d’occasion afin de se constituer un stock d’articles de seconde main. Les clients qui viennent vendre un produit se voient remettre des bons d’achats à dépenser dans le magasin.

Zalando se lance sur le marché des vêtements de seconde main

09/03/2020

Le spécialiste allemand de la mode en ligne vient d’annoncer le lancement, prévu cet automne, d’une offre de vêtements d’occasion intégrée dans son application. Zalando espère ainsi « ancrer son statut de Spotify de la mode », comme le décrypte Les Échos, et répondre aux aspirations écologiques de ses clients. Pas moins de 39 % des Français ont, en effet, déjà acheté au moins un vêtement ou accessoire de mode de seconde main et 48 % disent vouloir en acheter davantage cette année, selon une étude de l’Institut français de la mode.