En mars 2020, le monde est brutalement mis à l’arrêt : nous sommes 4,6 milliards de confinés, et de manière quasiment unanime, la classe politique fait passer la vie avant les profits…  Les entreprises, partagées entre leur examen de conscience  et la mise en place d’actions concrètes pour préserver l’activité, entament dans l’urgence et sans recul un nouveau chapitre de leur histoire. 

La crise sanitaire agit comme un catalyseur sur la nécessaire transformation des organisations, dont seulement  20 % possédaient des bases solides pour résister  aux multiples ondes de choc provoquées par le virus.  Parce que le changement s’immisce dans tous les maillons de la chaîne de valeur, parce qu’il a un impact sur le management et tous les process d’organisation, les dirigeants ont la haute responsabilité d’embarquer leurs collaborateurs, principaux ambassadeurs de cette vision plus humaniste de l’entreprise et garants de sa pérennité. Pour ne pas “gaspiller une bonne crise”, comme disait Churchill, les plans de transformation, les missions pour le bien commun et les engagements environnementaux, sociaux et sociétaux ont plus que jamais leur raison d’être au sein des gouvernances.