Brink’s lance un service pour régler ses achats sur Internet en espèces
Alors que les Français privilégient les paiements sans contact plutôt qu’en liquide par peur de contracter le Covid-19, le convoyeur de fonds Brink’s vient de dévoiler un service étonnant qui s’inscrit à contre-courant. Baptisé « Point Cash », il permet à tout acheteur en ligne de payer ses achats en espèces, une première en France. Concrètement, au moment de finaliser son achat sur Internet, l’internaute choisit l’option « Point Cash Services » comme moyen de paiement au lieu d’une carte bancaire. Il sélectionne ensuite un des buralistes partenaires qui se trouve à proximité, puis il reçoit par email un code-barres. « Il suffit de le présenter avec votre carte d’identité au buraliste, vous payez en espèces ce que vous devez, et votre achat est réalisé », explique Patrick Lagarde, PDG de Brink’s France.
« L’argent liquide a encore de beaux jours devant lui ! »
Voilà comment, mais pourquoi ? « 10 % de la population n’a pas de carte bancaire, 56 % des Français ont peur de subir une fraude après un paiement sur Internet, poursuit le PDG dans Le Parisien. Nous offrons une alternative, nous pensons qu’il existe un vrai marché. L’argent liquide a encore de beaux jours devant lui ! » En aval, Brink’s a déjà persuadé 300 buralistes de rejoindre le réseau « Point Cash Services », avec plus de 1 500 prévus d’ici l’été. En amont, cependant, le défi sera de convaincre les plateformes d’e-commerce et les entreprises : pour l’instant, seule la compagnie maritime Corsica Linea offre la solution de paiement « Point Cash Services » sur son site.
Brink’s a également noué un partenariat avec Anytime et VeraCash, deux acteurs de la fintech qui ne possèdent pas de guichets physiques et qui pourront, grâce au réseau de buralistes « Point Cash Services », récolter l’argent liquide que leurs clients souhaitent déposer.
Repéré sur : Le Figaro
PLUS DE TENDANCES
Avec Mobilize, Renault met le turbo sur les services et les nouvelles mobilités
En dévoilant son plan stratégique « Renaulution » le 14 janvier dernier, Renault a littéralement changé de métier : de constructeur automobile, il est devenu fournisseur de mobilités. Sa nouvelle filiale « Mobilize » amorce le virage vers une mobilité à la carte pour les clients. La logique de propriété évolue vers une logique d’usage, ce que confirme au Parisien Clotide Delbos, PDG de Mobilize : « Les nouvelles générations n’ont plus forcément envie ou besoin de posséder leur automobile. Trop coûteux ou trop contraignant parfois. Ils préfèrent avoir le choix du modèle en fonction du besoin du moment, pour un trajet en ville, transporter un objet ou partir en vacances… ».
