Deliveroo ouvre un magasin hybride, une forme de dark store en pleine lumière
L’entreprise de livraison de repas cherche à se diversifier. En septembre 2021, elle s’est lancée sur le marché du « quick commerce » en créant Deliveroo Hop, un service de livraison rapide de produits d’épicerie.
« En lien avec la pandémie de Covid-19, la demande pour ce type de service était alors assez forte », commente L’Usine Digitale. Nouvelle étape aujourd’hui avec l’ouverture à Londres d’un nouveau type de lieu, à mi-chemin entre l’entrepôt et le magasin. Proposant 1 750 références de produits surtout alimentaires, il fait office de dark store, servant à préparer les commandes destinées à la livraison. Mais ce « Deliveroo Hop » a aussi pignon sur rue et s’adresse directement aux consommateurs. Ouvert de 8h à 23h, il est d’ailleurs sur la très commerçante New Oxford Street. À la différence d’un magasin classique, les clients ne peuvent toutefois pas déambuler dans les rayons. Ils passent commande soit en utilisant l’appli, soit en se rendant sur les bornes tactiles à leur disposition. Une vitre leur permet de voir le préparateur mettre leur commande dans un sac. Reste à savoir quel accueil les Londoniens réserveront à ce magasin hybride.
Repéré sur : L’Usine Digitale
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Si vous pensiez que les 18-30 ans, génération biberonnée au e-commerce, boudent les magasins physiques, vous auriez tort. Et un peu raison quand même ! C’est l’un des paradoxes de l’étude réalisée par OpinionWay pour ÉquipMag, le salon des professionnels de l’agencement en point de vente, qui a décortiqué les comportements des jeunes Français en boutique (voir aussi notre dossier « Insaisissable, indignée, hétérogène… La génération Z rebat les cartes de la consommation »).
Monoprix prête gratuitement des objets du quotidien
« Je m’appelle reviens ». C’est le nom choisi avec beaucoup d’humour par Monoprix pour son service de prêt d’objets, en phase d’expérimentation dans deux magasins, à Marcq-en-Barœul et rue de Marseille à Paris. Perceuse, imprimante, appareil à raclette, tireuse à bière, boule à facettes… Une quinzaine d’appareils sont disponibles. Pour en profiter, rien de plus simple, décrit Le Parisien : il suffit de se présenter en magasin et de laisser une photocopie de sa carte d’identité et une empreinte de sa carte bancaire pour repartir avec l’objet convoité. Le client, qui pour l’instant n’a pas besoin d’avoir la carte de fidélité de l’enseigne, peut garder l’objet jusqu’à deux jours. Monoprix envisage d’étendre ce dispositif à d’autres magasins, en le dotant d’une application pour réserver en ligne.
