Jennyfer lance Break, un média 100 % conçu pour TikTok
Jennyfer – ou plutôt Don’t Call Me Jennyfer, le nom de l’enseigne depuis son repositionnement en 2019 sur des codes plus actuels – vient d’annoncer le lancement de Break, qu’elle présente comme « le premier média français full TikTok ». Exclusivement diffusé sur ce réseau social, ce programme quotidien d’une minute se veut un magazine « du ultra short et du snacking content only » pour coller aux usages de la génération Z. Ce magazine existait déjà sur Instagram, « créé aux débuts de la pandémie pour déconfiner digitalement les adolescents, rappelle l’enseigne. Break a accueilli de nombreux artistes dont Eva Queen, Kev Adams, le photographe Kanneki, des influenceurs ainsi que des anonymes de cette génération désireux de partager leurs talents ou leurs coups de gueule ». En passant à 100 % sur TikTok, le magazine veut gagner encore en affinité avec sa cible, les jeunes filles de 10 à 19 ans. On peut relever que le contenu de Break ne fait pas référence à la marque. L’enseigne le décrit même comme « un média indépendant de Don’t Call Me Jennyfer ».
Devenir un média qui a des magasins, et non l’inverse
La création de Break doit permettre à DCM Jennyfer de « dépasser son offre textile pour devenir un média qui détient une marque qui a des magasins, et non plus l’inverse, à savoir une marque qui détient des magasins et communique sur ses médias, indique Jean-Philippe Evrot, Directeur de la marque chez DCM Jennyfer. Notre ambition est d’atteindre le million de followers d’ici la fin de l’année, et d’engager les marques dans un dialogue qui jusqu’à présent a été trop souvent en décalage par rapport aux attentes des adolescents. » TikTok est devenu indispensable pour toucher la cible jeune. Un mouvement que nous décrivons dans notre Tendance « TikTok et Twitch, nouveaux terrains de jeu des grandes marques ».
Repéré sur : e-marketing.fr
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Avec Chefclub, le groupe Seb prend d’assaut les réseaux sociaux
Le leader mondial du petit électroménager Seb vient de conclure un partenariat avec la startup française Chefclub, une plateforme de vidéos culinaires qui cumule plus d’un milliard de vues mensuelles. L’idée est d’élargir la cible de Seb aux jeunes connectés, alors que ses marques phares – Tefal, Moulinex, Rowenta, All-Clad… – sont surtout reconnues par les plus âgés. « Il faut reconnaître que de plus en plus nous dépendons de communautés et des réseaux sociaux, admet le PDG Thierry de La Tour d’Artaise sur les plateaux de BFM TV. Ce qui est très important pour nous, c’est aussi d’être connu et utilisé par les jeunes générations, les Millennials. Ceux-là ont parfois des réticences à utiliser justement des produits qui sont historiques et existent depuis leur grand-mère. »