
La Banque de France organise des webinars pour former les Français aux questions d’épargne
40 conférences en ligne, pédagogiques et interactives, vont être proposées d’ici la fin de l’année, à l’initiative de l’Autorité des marchés financiers (AMF), de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et avec l’appui opérationnel de la Banque de France. Baptisés « Les rendez-vous de l’épargne », ces webinars visent à donner des clés de compréhension au grand public avant de réaliser un placement. Ils doivent aussi permettre de renforcer la vigilance des épargnants face aux éventuelles arnaques.
Les Français croiraient-ils au Père Noël ?
Cette initiative des pouvoirs publics part d’un constat : les Français ont de piètres connaissances financières et peuvent avoir tendance à croire au Père Noël. La question suivante a par exemple été posée au printemps dans une enquête commandée par la Banque de France : « On vous propose un placement sûr pour lequel votre argent n’est pas bloqué. On vous annonce que ce placement rapporte un certain taux d’intérêt par an. À partir de quel taux pensez-vous que la proposition est probablement trop belle pour être vraie ? » Taux moyen évoqué par les répondants : 3,75 %. Et même plus de 4 % pour les 45-64 ans. Soit nettement plus que la rémunération du Livret A (0,5 %) ou des fonds en euros de l’assurance-vie (1,33 % brut en 2019).
Depuis 40 villes de France
Diffusées sur le web, ces visioconférences se dérouleront concrètement dans près de 40 villes françaises, dans des succursales de la Banque de France qui auraient dû accueillir l’événement avant la crise du Covid. Il s’agira de donner des « informations simples, pratiques et neutres sur les produits d’épargne ».
Repéré sur : Le Monde
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Système U et Kiabi se lancent à leur tour sur le marché de l’occasion
Il ne se passe pratiquement pas de semaine sans qu’une nouvelle enseigne n’annonce sa volonté d’investir le marché de l’occasion. Après Leclerc, Auchan et Carrefour, Système U vient de lancer un test dans quatre de ses hypers (à Pertuis, Aizenay, Mayenne et Les Arcs). Les clients pourront y acheter, et y vendre, de l’électroménager, des produits multimédias, des BD, etc. « Chaque magasin sera libre de faire ce qu’il veut, précise le groupement d’indépendants à LSA. Pour nous, l’intérêt est de voir si ce métier est rentable. Car il s’agit bel et bien d’un autre métier. Il y a autant du savoir-acheter que du savoir-revendre. » Pour l’instant, les rayons dédiés à l’occasion ne sont pas encore ouverts : jusqu’au mois d’octobre, les magasins concernés se concentrent sur l’achat de produits d’occasion afin de se constituer un stock d’articles de seconde main. Les clients qui viennent vendre un produit se voient remettre des bons d’achats à dépenser dans le magasin.
