
La Redoute veut booster le score RSE de ses marques partenaires
« Faire des choix judicieux pour protéger l’environnement ». C’est un des piliers de l’ambition RSE de La Redoute, qui accélère sa feuille de route en lançant l’évaluation RSE des marques qu’elle commercialise sur sa plateforme d’e-commerce. Menée en partenariat avec Positive Workplace, un label de certification RSE, l’initiative consiste à demander à chaque vendeur présent sur la marketplace de La Redoute d’évaluer sa propre démarche globale RSE. Avec pour objectif de les orienter vers une amélioration de leurs pratiques afin de diminuer leur impact environnemental.
Une offre 100 % responsable d’ici 2025
Concrètement, chaque vendeur doit répondre de façon détaillée à 43 questions portant sur son mode de gouvernance, son modèle social et sociétal, ainsi que sur l’écoresponsabilité des produits vendus. Il obtient ainsi un « score RSE » sur une base maximale de 100 points. Lancée début 2022 sur un premier cercle de 100 vendeurs, parmi lesquels Magimix, Jacquard Français, Camif, Grains de Malice ou encore IKKS, la démarche est aujourd’hui étendue à 200 marques partenaires, avec un objectif de 300 d’ici la fin de l’année.
Première enseigne du e-commerce en France à utiliser l’outil de scoring RSE de Positive Workplace, La Redoute s’est engagée à proposer une offre 100 % responsable d’ici 2025. « Il était donc essentiel d’associer à notre politique et à nos ambitions RSE toutes les parties prenantes, et notamment les marques nationales et les partenaires-vendeurs Marketplace. »
Repéré sur : EcommerceMag.fr
PLUS DE TENDANCES

Fleurs d’Ici connecte fleuristes et producteurs locaux
Saviez-vous que près de 85 % des fleurs coupées vendues en France viennent de Colombie, du Kenya ou d’Équateur ? Dans la majorité des cas, elles transitent aux Pays-Bas avant d’atterrir sur les étalages des fleuristes français, précise le site à priori(s) qui a repéré une chef d’entreprise qui se bat contre « cette absurdité écologique ». Avec son associée Chloé Rossignol, Hortense Harang a créé Fleurs d’Ici, avec un objectif : revenir à des circuits courts de production et de distribution de fleurs issues de l’horticulture française. Cette startup s’appuie sur une plateforme numérique baptisée « WeTradeLocal », qui met en relation producteurs locaux et fleuristes, et permet de suivre le circuit d’une fleur, de sa cueillette jusqu’à sa livraison chez le commerçant. « Lorsque l’on souhaite proposer des fleurs sans leur imposer de traitement chimique, cela impose une logistique exigeante sur 24 heures. Les fleurs sont des produits fragiles qui ne se conservent pas », explique Hortense Harang.


Decathlon, Éram et Zalando s’allient pour recycler les chaussures
Voilà une initiative qui en a sous la semelle ! Les marques Decathlon, Éram et Zalando, ainsi que la startup ReValorem, spécialisée dans la valorisation des invendus du luxe, rejoignent « Reshoes », un programme innovant de recyclage des chaussures. Initié par le Cetia (Centre européen des textiles innovants avec l’école d’ingénieurs Estia) et soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine, le projet Reshoes ambitionne de recycler un millier de chaussures par jour, quels que soient les modèles et que les semelles soient collées ou cousues. La chaîne de traitement automatisée associe plusieurs technologies permettant la détection des matières, l’arrachage des semelles, le tri et la préparation des matériaux prêts à être recyclés.