Petit Bateau ouvre sa première boutique dédiée à la seconde main
L’accélération est impressionnante, révélatrice des tendances de consommation. 2017 : Petit Bateau lance une application sur le modèle de Vinted, permettant à ses clients de revendre leurs vêtements d’occasion. 2021 : les magasins de la marque commencent à racheter directement aux clients leurs anciens vêtements contre des bons d’achats.
Et pour commercialiser ces articles, Petit Bateau ouvre trois corners de seconde main dans son réseau de boutiques. 2022 : l’enseigne inaugure son premier magasin dédié à la vente d’articles d’occasion. Cette boutique de 400 mètres carrés située à Saint-Julien-les-Villas, près de Troyes, était au départ un magasin d’usine avec un corner pour la seconde main. Mais les proportions se sont désormais inversées : presque 100 % est consacré à l’occasion, avec près de 25 000 pièces en vente, et il ne demeure qu’un simple espace pour la nouvelle collection. Prochaine étape ? Petit Bateau pourrait très prochainement se lancer dans la location de vêtements. La devise de l’enseigne est aujourd’hui « Liberté, qualité, durabilité ».
Repéré sur : Ecommercemag.fr
PLUS DE TENDANCES
Burberry propose désormais ses vêtements iconiques en location et seconde main
Alors qu’il fallait jusqu’à présent débourser environ 1 800 euros pour s’offrir un des emblématiques trenchcoats Burberry, les fans de la marque britannique peuvent désormais en louer un pour 200 euros par semaine ou l’acheter d’occasion pour moins de 900 euros. C’est le résultat d’un partenariat que Burberry vient de nouer avec My Wardrobe HQ, la première plateforme de location et de revente de vêtements de luxe au Royaume-Uni. Outre les trenchcoats, la sélection de produits Burberry disponible sur le site My Wardrobe HQ inclut robes, pantalons, écharpes, sneakers, sacs à main et autres accessoires, qui peuvent tous être loués pendant 4, 7, 10 ou 14 jours. Les clients qui souhaitent conserver un article ont la possibilité de l’acheter au terme de la location.
Louer un portant pour y vendre ses vêtements, la nouvelle tendance en vogue
Un nouveau concept de magasin de seconde main vient d’ouvrir dans le quartier ultra branché d’Atwater à Los Angeles, décrit Fashion Network. La boutique s’appelle Redress et propose une vingtaine de portants loués 99 dollars la semaine à des particuliers. C’est le principe du « rent-a-rack ». Pour chaque vente, le magasin prend en plus une commission de 15 %. De leur côté, les vendeurs qui louent un portant le gèrent à leur convenance : ils apportent les vêtements de leur choix, fixent librement les prix, peuvent en faire la promotion sur les réseaux sociaux, ajouter un nouvel article après une vente… « Ce système est rentable pour la majorité des vendeurs, précise Kati Kanerva, fondatrice du magasin. Les meilleurs d’entre eux ont pu réaliser chez nous plus de 1 800 euros de chiffre d’affaires en moins de deux semaines, et la moyenne après 9 jours est d’environ 480 euros. Si vous avez de bons articles et que vous les proposez à un juste prix, ça marche. »
SOS Accessoire surfe sur le boom de la réparation de l’électroménager
Connaissez-vous SOS Accessoire ? Ce spécialiste de la pièce détachée pour appareils électroménagers affiche une croissance de 50 % par an. Il vient de lever 10 millions d’euros pour accélérer encore son développement en France mais aussi en Europe. Son chiffre d’affaires devrait atteindre plus de 20 millions d’euros en 2022, souligne le journal Les Échos. La startup revendique plus de 3 000 commandes par jour, avec une clientèle qui se rajeunit et se féminise. « Ce marché se développe pour des raisons économiques, écologiques et réglementaires, explique Olivier de Montlivault, le fondateur de SOS Accessoire. Les gens cherchent des solutions pour alléger leur portefeuille, alors que, pendant longtemps, les marques et les enseignes n’ont pas fait grand-chose en termes de délais et de tarifs avec leur SAV. »