Dolce & Gabbana déploie un nouveau format de shopping virtuel
Toutes les marques sont en quête de solutions pour réinventer les parcours d’achat tout en gardant un lien avec leur réseau de magasins. Dolce & Gabbana est ainsi en train de digitaliser ses boutiques pour proposer des visites virtuelles aux internautes, pouvant déboucher sur un rendez-vous avec un conseiller. Ce projet baptisé « Virtual Boutique Experience » consiste à reproduire trait pour trait sur Internet les magasins de l’enseigne. Cela a d’abord concerné le Japon (Osaka), l’Australie (Chadstone), puis l’Italie avec les flagships de Venise et Rome. La boutique de Paris vient de rejoindre le dispositif. Il est ainsi désormais possible de visiter la prestigieuse adresse du 3-5 rue du Faubourg Saint-Honoré à partir de la plateforme Virtual Boutique.
Rendez-vous avec un vendeur
En se connectant au site dédié, l’internaute choisit le magasin qu’il souhaite parcourir en se déplaçant à 360 degrés. En cliquant sur des pastilles posées sur les produits, il découvre une série de photos et accède à la fiche détaillée de l’article. Mais Dolce & Gabbana ne se voit pas encore comme un site de e-commerce et veut conserver un lien exclusif avec ses clients : en ayant cliqué sur un produit, l’internaute se voit proposer de prendre rendez-vous avec un vendeur en ligne qui le conseillera par téléphone ou par appel vidéo. La vente semble devoir toujours se nouer en magasin, ici aussi en prenant rendez-vous si le client le souhaite.
Repéré sur : Fashion Network
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Près d’un Français sur 3 a déjà acheté un produit sur les réseaux sociaux
D’après un sondage réalisé par l’institut YouGov France, c’est même très exactement 31 % des Français qui auraient déjà fait un achat via un réseau social. La plupart du temps sur Facebook (76 %), suivi par Instagram (23 %), Snapchat (11 %), Pinterest (5 %) et TikTok (4 %). Toutes les classes d’âges sont concernées. Les plus actifs sont les 25-34 ans, qui sont 39 % à déjà avoir effectué un achat par le biais d’une plateforme sociale. Mais la pratique existe aussi chez les 45-54 ans (30 %) et les plus de 55 ans (24 %).