Smartpos, le nouveau système d’encaissement de Carrefour qui élimine les irritants
Nul besoin de commanditer de vastes études pour déterminer le point le plus irritant du parcours client chez Carrefour. « C’est le passage en caisse, et notre première priorité est le paiement », a expliqué Miguel Ángel González Gisbert, Chief Technology and Data Officer de Carrefour, lors de la présentation de la stratégie digitale du géant français de la distribution en novembre dernier. Dont acte : Carrefour va remplacer ses 67 000 caisses traditionnelles dans le monde par une solution interne baptisée Smartpos. « Le système Smartpos est relié à notre Data Lake, une base dans laquelle on récupère toutes les transactions à l’échelle du groupe, soit près de 8 milliards de données. Il pourra ainsi détecter le produit qui n’est pas reconnu dans le magasin, ce qui représente un gain de temps énorme pour les hôtes et les hôtesses de caisses. »
Un système optimisé pour la collecte de données
Smartpos va aussi grandement améliorer l’expérience client, en permettant des interactions « beaucoup plus personnalisées et fluides ». Par exemple, une fois à la caisse, le client disposera d’un écran sur lequel apparaît la photo de chaque article scanné, en tenant compte instantanément d’une éventuelle promotion. Capable d’identifier le client même sans sa carte de fidélité, Smartpos détaille en temps réel les points accumulés, et génère un ticket de caisse dématérialisé à la demande.
Surtout, avec Smartpos, Carrefour se dote d’un système optimisé pour la collecte de données, qu’il pourra ensuite monétiser auprès des marques via sa plateforme de retail media Carrefour Links…
Repéré sur : Linéaires
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Les TPE-PME sont deux fois plus nombreuses sur Internet depuis 2020
Quel a été le véritable impact de la crise sanitaire sur la digitalisation des petites entreprises ? C’est ce qu’a cherché à évaluer le premier Baromètre France Num que vient de publier la Direction générale des entreprises. Un constat s’impose : entre 2020 et 2021, le numérique s’est largement répandu dans le quotidien des TPE-PME. Un chiffre l’illustre bien : elles sont désormais 66 % à disposer d’un site web, contre 37 % avant la crise. Si on y ajoute les réseaux sociaux, 81 % des petites entreprises ont désormais au moins une solution de visibilité sur Internet. 20 % des TPE-PME ont même aujourd’hui leur propre site de vente en ligne, contre 9 % seulement en 2020. Plus largement, 27 % des entreprises interrogées ont au moins une solution de vente en ligne : site marchand, vente sur les réseaux sociaux, place de marché, commande en ligne et retrait en magasin (click & collect). Pour les entreprises qui vendent en ligne, le e-commerce représente en moyenne 18 % du chiffre d’affaires.
