Air France inaugure sa Digital Factory pour accélérer sa transformation numérique
Les portes de la Digital Factory d’Air France ont été officiellement ouvertes début novembre, dans un bâtiment situé au cœur du siège de la compagnie à Paris-Charles de Gaulle. Le dispositif existait depuis décembre 2017 mais il n’avait pas encore de lieu pour s’incarner. Amel Hammouda, Directrice de la Transformation d’Air France, résume ainsi le projet : « La Digital Factory contribue à notre objectif de rendre Air France plus simple, plus digitale et plus innovante. Sa mission est double : accélérer les projets des métiers grâce à un pôle d’expertises rares, mais aussi favoriser l’acculturation des collaborateurs en offrant un lieu d’échange et de partage ouvert à tous. »
Démystifier le digital
Concrètement, le rez-de-chaussée de ce lieu de 700 mètres carrés a vocation à accueillir tous les collaborateurs de la compagnie aérienne afin de démystifier le digital. Avec un espace pour tester différentes innovations comme les chatbots, un showroom pour découvrir des applications métier, une salle de créativité, etc.
Accélérer le développement des projets internes
L’étage est lui réservé à l’incubation et à l’accélération de projets digitaux. La Digital Factory n’accorde toutefois pas de budget pour accompagner les projets métiers à développer. Il apporte avant tout de l’expertise grâce à une quinzaine de collaborateurs permanents, venant de l’IT, du digital, du marketing… Depuis janvier 2018, douze projets ont déjà été livrés, comme Turn Around 360, une application interne pour mieux coordonner les interventions des différents métiers entre les phases d’atterrissage et de décollage.
Repéré sur : Tom Travel
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L’assureur a retiré en avril 2018 son appli « Mon Axa » des stores d’applications français. « Cette app permettait notamment de consulter ses garanties, télécharger des attestations ou encore déclarer un sinistre en ligne », explique le Journal du Net qui revient en détail sur la décision de l’assureur. « Ça ne décollait pas », résume Antoine Denoix, directeur marketing, data et digital d’Axa France. En cause notamment : le fonctionnement du marché français de l’assurance qui repose sur des intermédiaires, comme les agents généraux ou les courtiers. « Contrairement aux pays anglo-saxons où c’est majoritairement du direct, pointe Antoine Denoix. Un assureur français n’a pas assez de contacts réguliers avec ses clients pour avoir une application. »