Entre technologie et buzz, Dior accélère sur le numérique
Même une maison de luxe comme Dior ne peut plus échapper aux réseaux sociaux pour sa communication. « Dior veut mettre le turbo sur le digital », affirme ainsi le site Fashion Network. Dernier projet en date, la maison de couture détenue par le groupe LVMH a lancé un filtre en réalité augmentée sur Facebook pour promouvoir le lancement de ses nouvelles lunettes de soleil DiorColorQuake. Avec un principe simple : les utilisateurs de Facebook Story peuvent essayer virtuellement, grâce à leur téléphone, les lunettes de la marque. Pour rendre l’expérience plus amusante, le filtre a été conçu pour être aussi utilisé avec un ami. En décor s’affichent des collages rappelant l’univers de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2018-19.
Un énorme projet pour Dior
« Le développement de ce filtre a été un énorme projet pour Dior [qui est] une des premières maisons de luxe à se positionner sur un tel effet, commente l’équipe digitale de la marque. Ce cas est un bel exemple montrant comment la mode et la technologie peuvent s’associer en utilisant une plateforme social-média comme support. » Parallèlement, pour sa communication sur les réseaux sociaux, la griffe de luxe s’appuie aussi sur des partenariats avec des influenceurs.
3 millions de likes pour le mariage d’une blogueuse italienne
En septembre dernier a notamment eu lieu le mariage de l’année en Italie, entre le rappeur Fedez et la célèbre blogueuse Chiara Ferragni, habillée par Dior le jour J. « Pour la maison de couture, le mariage de l’influenceuse a généré plus de 3 millions de likes et plus de 2 millions de vues », indique Fashion Network. « Ce mariage a généré plus de buzz que le mariage royal de Meghan Markle avec le Prince Harry », souligne la marque, qui aurait profité d’un impact médiatique équivalant à 5,2 millions de dollars. La maison de luxe ne compte pas s’arrêter là et dit vouloir développer plus encore sa présence digitale dans le futur.
Repéré sur : Fashion Network
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Pourquoi Axa France supprime son application mobile
L’assureur a retiré en avril 2018 son appli « Mon Axa » des stores d’applications français. « Cette app permettait notamment de consulter ses garanties, télécharger des attestations ou encore déclarer un sinistre en ligne », explique le Journal du Net qui revient en détail sur la décision de l’assureur. « Ça ne décollait pas », résume Antoine Denoix, directeur marketing, data et digital d’Axa France. En cause notamment : le fonctionnement du marché français de l’assurance qui repose sur des intermédiaires, comme les agents généraux ou les courtiers. « Contrairement aux pays anglo-saxons où c’est majoritairement du direct, pointe Antoine Denoix. Un assureur français n’a pas assez de contacts réguliers avec ses clients pour avoir une application. »
De nouveaux pompistes se déplacent pour faire le plein des véhicules
Vous l’avez peut-être remarqué : il devient de plus en plus difficile de trouver une station-service en France. « Depuis 2014, 300 stations ont fermé, indique la rubrique La Minute Conso de France Bleu. Et c’est loin d’être terminé puisqu’à partir de 2020, une station-service ne pourra pas être à moins de 13 mètres d’un immeuble, selon une nouvelle règle européenne. » Mais dans le même temps, les consommateurs sont de plus en plus impatients, et les automobilistes de moins en moins prompts à faire la queue pour remplir leur réservoir. D’où ce service qui se développe : venir faire le plein du véhicule là où il se trouve, que ce soit devant le domicile ou sur le parking du bureau. Ce système fonctionne déjà aux États-Unis (nous en parlions dans une Tendance fin 2016 : Face à Uber et BlaBlaCar, l’automobile se réinvente dans les services). Et aujourd’hui, des startups déploient ce concept de livraison de carburant à Paris et dans la proche banlieue : Pomp, TankYou, Gaston le pompiste, ou encore Refuel.