Gecina décline son rapport annuel en podcasts
Pour éviter que son rapport annuel soit, comme chaque année, mis de côté par ses actionnaires sans même être ouvert, la foncière Gecina a décidé d’en changer radicalement le format. Et plutôt deux fois qu’une, puisqu’elle a, d’une part, fait le pari d’un mini-rapport publié au format A5 comme un livre et, d’autre part, décliné le contenu en podcasts. Le rapport imprimé se décline en deux cahiers « Pile & Face », le premier factuel avec des messages clés reprenant les codes de la presse grand public, le second fictionnel avec un recueil de six nouvelles, le tout « au format idéal pour une lecture dans le métro ou le salon, qui colle parfaitement aux nouveaux modes de vie urbains », selon Méka Brunel, directrice générale de Gecina.
« La voix porte mieux le message que la vidéo »
Mais l’originalité de la démarche réside surtout dans les podcasts, accessibles sur les principales plateformes de lecture telles qu’Apple Podcasts ou SoundCloud. Au nombre de 12 épisodes de 3 minutes chacun, ils sont eux aussi partagés entre réalité et fiction. Coté réalité, les collaborateurs de Gecina parlent de la stratégie du groupe, de la conception des espaces de bureaux, etc. Côté fiction, une comédienne raconte les aventures urbaines de Lydia, Thomas, Samia, etc. « Je trouve que la voix porte mieux le message que la vidéo car elle permet de créer un rapport de proximité avec l’auditeur et d’introduire une certaine authenticité », explique Julien Landfried, directeur des affaires publiques de Gecina, au site INfluencia. S’il ne s’attend pas à fédérer une large audience autour de ces podcasts, il précise que « cela serait déjà pas mal de rassembler 2 000 à 3 000 auditeurs, mais si ces enregistrements permettent de convaincre cinq diplômés de grandes écoles de nous rejoindre, j’aurai déjà rempli mon objectif… ».
Repéré sur : INfluencia
PLUS DE TENDANCES
De nouveaux pompistes se déplacent pour faire le plein des véhicules
Vous l’avez peut-être remarqué : il devient de plus en plus difficile de trouver une station-service en France. « Depuis 2014, 300 stations ont fermé, indique la rubrique La Minute Conso de France Bleu. Et c’est loin d’être terminé puisqu’à partir de 2020, une station-service ne pourra pas être à moins de 13 mètres d’un immeuble, selon une nouvelle règle européenne. » Mais dans le même temps, les consommateurs sont de plus en plus impatients, et les automobilistes de moins en moins prompts à faire la queue pour remplir leur réservoir. D’où ce service qui se développe : venir faire le plein du véhicule là où il se trouve, que ce soit devant le domicile ou sur le parking du bureau. Ce système fonctionne déjà aux États-Unis (nous en parlions dans une Tendance fin 2016 : Face à Uber et BlaBlaCar, l’automobile se réinvente dans les services). Et aujourd’hui, des startups déploient ce concept de livraison de carburant à Paris et dans la proche banlieue : Pomp, TankYou, Gaston le pompiste, ou encore Refuel.