Au Crédit Agricole, les chèques désormais encaissés via smartphone

Au Crédit Agricole, les chèques désormais encaissés via smartphone

Concurrencées par les « fintech » qui révolutionnent les services financiers grâce à la technologie, les banques traditionnelles mises elles aussi sur l’innovation. Dernier exemple en date : le Crédit Agricole va cet été lancer l’encaissement de chèques via smartphone, selon un article récent du Parisien. Concrètement, les 21 millions de clients du réseau bancaire utiliseront l’application Ma Banque du Crédit Agricole pour prendre une photo de leur chèque, dont les données – montant, compte à débiter, etc. – seront alors automatiquement scannées et transmises à la banque. Ce qui présente un double avantage : d’abord, plus besoin de se déplacer en agence, dans des tranches horaires limitées, pour remplir un bordereau et déposer un chèque ; ensuite, le chèque transmis via l’appli est crédité le jour même, un atout si le compte est proche du découvert pour éviter d’éventuels agios. Il faudra cependant que le client qui utilise ce service envoie ultérieurement le chèque à sa banque par voie postale, après l’avoir dûment signé au dos comme d’habitude.

Le chèque, talon d’Achille des fintech ?

Couramment utilisé depuis plusieurs années aux États-Unis, l’encaissement de chèques via smartphone reste très limité en France, où seule une caisse régionale du réseau des Caisses d’Épargne propose ce service, selon Le Parisien (les clients de la banque en ligne Monabanq peuvent utiliser un bordereau numérique d’encaissement). Dans la course à l’innovation au sein de l’Hexagone (voir aussi notre dossier « Les marques vont-elles devenir des banques ? »), le Crédit Agricole prend donc une longueur d’avance sur les autres banques traditionnelles, mais aussi sur les fintech. Car pour ces dernières, le chèque est le produit qui pose le plus de soucis : « Pour que le chèque puisse être définitivement encaissé, une banque doit en effet avoir physiquement accès au document papier, explique Le Parisien. Ce qui nécessite une intervention humaine et donc des coûts de gestion importants. »

Repéré sur : Le Parisien

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