
Aux Pays-Bas, un nouveau modèle de magasin sans caisse pour un parcours sans couture
En décembre 2016, Amazon présentait un surprenant concept de magasin sans caisse baptisé Amazon Go. Mais plus d’un an après, ce point de vente reposant sur des technologies de pointe et un système de capteurs très évolué est toujours à l’état de prototype. En revanche, plus près de chez nous, aux Pays-Bas, une chaîne de magasins de proximité est en train de déployer sa propre solution de paiement sans caisse. Comme le montre la vidéo ci-dessus, le principe est très simple : le client qui fait ses courses appose une carte spéciale (ou bientôt son téléphone) sur l’étiquette NFC du produit qu’il souhaite acheter. Il dispose de 10 minutes pour changer d’avis, précise le site Linéraires.com, et déclencher une annulation par un nouveau « tap », du nom de la technologie en œuvre « tap to go ». Au-delà de ce délai, le paiement est validé. Le client sort ensuite du magasin quand bon lui semble, sans passer en caisse.
Les smartphones « dans un futur proche »
Pour profiter de ce nouveau parcours d’achat proposé par l’enseigne Ahold-Delhaize, et recevoir leur carte, les consommateurs doivent d’abord s’inscrire sur une application, en indiquant leurs coordonnées bancaires. Les smartphones seront utilisables « dans un futur proche », indique le distributeur.
Un fonctionnement basé sur la confiance
Le système repose sur la confiance, rien ne permettant de vérifier que le client a bien apposé sa carte pour chaque article avec lequel il repart. Mais cette simplicité de fonctionnement permet aussi un déploiement rapide. Un premier magasin pilote est opérationnel depuis décembre. Et Ahold-Delhaize annonce que l’ensemble de ses 76 points de vente aux Pays-Bas aura adopté ce système d’ici le mois de juin 2018.
Repéré sur : Linéaires.com
PLUS DE TENDANCES

Êtes-vous en règle avec le RGPD ?
#Rétro2017. L’entrée en vigueur, le 25 mai 2018, du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) pourrait bien être un des temps fort de l’année. Ce règlement européen va profondément modifier les relations entre marques et consommateurs, renforçant les droits des citoyens quant à l’exploitation de leurs données personnelles. Pourtant, seules 6 % des marques seraient en parfaite conformité avec le RGPD, d’après une étude réalisée en août 2017 par le cabinet de conseil Converteo. L’intervention de Fabienne Granovsky, présidente de FGconseil.fr et experte Informatique et Libertés, lors de l’Atelier du Hub du 27 septembre dernier, tombait donc à point nommé. Thème de cet Atelier : « Comment exploiter la data dans les parcours client ? ». L’occasion pour Fabienne Granovsky de décrypter les enjeux et les modalités de mise en œuvre de la nouvelle réglementation.

Les grandes marques s’apprêtent-elles à court-circuiter les magasins traditionnels?
#Rétro2017. Une annonce a intrigué début novembre 2017 : au Royaume-Uni, selon The Telegraph, trois géants des PGC, Unilever, Mars et Reckitt Benckiser, s’apprêteraient à passer à la vente en direct auprès des particuliers. En 2018, ces groupes devraient ainsi rejoindre une plateforme Internet d’un nouveau genre leur permettant de vendre leurs produits sans intermédiaire. Des marques comme Axe, Calgon, Dove, Harpic, Knorr ou encore Lipton seraient alors proposées à des prix inférieurs de 30 % à ceux des grandes surfaces traditionnelles… Nous devrions être fixés dans les prochains mois sur la mise en œuvre effective de ce projet. Mais il correspond à une tendance de fond : les grandes marques veulent développer les ventes « direct to consumer ».

Quels sont les vrais leviers de la fidélité ?
#Rétro2017. Les Français n’ont jamais eu autant de cartes de fidélité dans leur poche. D’après une étude BNP Paribas Personal Finance, chaque foyer en détient maintenant en moyenne 6,7, contre 4,7 en 2010. Toutes les marques ou presque proposent désormais leur carte de fidélité. Même H&M et Picard qui résistaient au phénomène ont franchi le Rubicon en 2017. Logique : ces cartes permettent à la fois de collecter des données sur la clientèle et de doper les ventes. Selon une étude d’Accenture Strategy, les membres de programmes de fidélité génèrent de 12 à 18 % de chiffre d’affaires supplémentaire par rapport aux clients traditionnels. Mais plusieurs enquêtes indiquent aussi clairement que les cartes ne créent pas de « vraie » fidélité : elles ne font que stimuler la répétition de l’acte d’achat en accordant un avantage financier. Ce comportement opportuniste prend fin quand le programme s’arrête.