
Avec Explore, Uber devient un guide urbain pour les restaurants, musées, concerts…
Après avoir ajouté la livraison de repas Uber Eats en 2015, l’application de transport urbain ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle vient en effet de s’enrichir d’un onglet « Explore », un nouveau service qui met en avant « des lieux et points d’intérêt » à proximité des utilisateurs. Plusieurs thématiques sont disponibles : restaurants, arts et culture, événements sportifs, vie nocturne, concerts et spectacles… L’idée est d’effectuer des réservations ou d’acheter des billets directement depuis l’appli d’Uber, qui exploite à cet effet les solutions de paiement déjà enregistrées. Uber Explore affiche ensuite la distance entre le lieu où le client souhaite se rendre et sa position actuelle, incluant bien sûr une estimation du prix de la course via Uber ! Pour convaincre les plus réticents, Uber offre même une réduction de 15 % sur le trajet, dans la limite de 10 euros.
Des recommandations personnalisées grâce aux data d’Uber Eats
En lançant Explore, Uber « cherche à passer de simple utilitaire pour se rendre d’un point à un autre à un guide lifestyle à même de séduire une communauté d’utilisateurs désireux de profiter de la réouverture des restaurants et des événements culturels », souligne le Journal du Geek. Les recommandations de lieux et d’événements sont d’autant plus personnalisées que l’application se fonde sur les préférences passées de l’utilisateur, acquises via Uber Eats : « Nous utilisons vos endroits préférés où manger pour vous suggérer automatiquement les meilleurs endroits à explorer dans votre ville ». Pour l’instant, Uber Explore est déployé uniquement dans 14 métropoles américaines – incluant New York, Los Angeles, San Francisco, Chicago et Dallas – ainsi qu’à Mexico City. Le service devrait cependant être étendu aux autres pays dans lesquels opère Uber, dont la France.
À l’instar d’Uber Explore, les initiatives se multiplient pour faire gagner du temps aux consommateurs. Le temps devient une denrée précieuse qui permet de fidéliser, comme nous l’avons détaillé dans notre récente Tendance, « Vite ! Les clients veulent gagner du temps ».
Repéré sur : Siècle Digital
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Comment Amazon lutte contre les faux avis clients
Avec 10 millions d’avis clients publiés chaque semaine sur les sites d’Amazon, le combat contre les faux avis semble perdu d’avance. Pourtant, le géant du e-commerce « innove sans relâche pour n’autoriser que les critiques authentiques de produits et consacre des ressources importantes pour juguler les faux avis et gagner la confiance des clients », comme il le précise sur son blog. Parmi les moyens déployés, Amazon a instauré la règle des 50 dollars d’achats : impossible pour un client de publier un avis avant d’avoir atteint ce seuil de dépenses. Ensuite, Amazon n’hésite plus à bannir les vendeurs qui recourent aux faux avis : plusieurs centaines d’entre eux l’ont été l’an dernier, dont quelques marques connues. Enfin, le leader mondial de l’e-commerce peaufine ses algorithmes de machine learning à grands renforts d’intelligence artificielle pour identifier les faux avis. Résultat : plus de 200 millions ont été supprimés en 2020 « avant même leur publication ».

Monoprix se lance dans le quick commerce
« Vite ! Les clients veulent gagner du temps. » C’est le thème d’une des tendances fortes que nous avons identifiées pour 2022. Monoprix vient d’en donner une nouvelle illustration en lançant son application de quick commerce Monop’Hop. Près de 2 000 produits y sont proposés, dont 40 % de marques propres à Monoprix. La préparation des commandes s’effectue depuis 175 magasins de l’enseigne, pour une livraison en moins de 20 minutes assurée par Deliveroo. Demain, les commandes pourront aussi être préparées par Gorillas, l’un des acteurs phares du marché du quick commerce. Cette offre vient compléter les services de livraison déjà proposés par Monoprix : Monoprix Plus, pour les gros pleins de courses, et Amazon Prime Now, pour des livraisons en 2 heures.