
Chantelle lance en crowdfunding son soutien-gorge recyclable
La nouvelle gamme de soutiens-gorge Chantelle One innove à plusieurs niveaux. À la fois dans sa conception – elle est 100 % recyclable – et dans sa commercialisation : la marque de lingerie a fait appel à ses clientes pour en financer la production. Les soutiens-gorge ont été proposés en précommande sur la plateforme de crowdfunding Ulule. Pour la marque, c’est le moyen de vérifier qu’il y a bien une attente de la part des consommatrices pour ce produit. Cela lui permet aussi de s’adresser à des clientes en dehors de son cercle habituel. Et c’est une pratique écologique : Chantelle produira le nombre exact de soutiens-gorge souhaités. Nous avons consacré une Tendance à cette approche : Pourquoi la production à la demande séduit marques et clients.
Trois fois l’objectif
Commencée le 29 mars, la campagne a atteint trois fois son objectif en un mois. Chantelle visait un minimum de 200 préventes, elle en a obtenu plus de 600. La marque compte maintenant sur ses clientes pour qu’elles retournent les soutiens-gorge une fois usagés. Alors que ces sous-vêtements comportent souvent de nombreux composants (armatures en métal, agrafes, bretelles…) ne permettant pas de les recycler, les produits de la gamme Chantelle One sont fabriqués à partir d’une seule nouvelle fibre qui est, elle, entièrement recyclable. En mai, la marque proposera également à la précommande sa première culotte menstruelle.
Pour aller plus loin, nous venons d’interviewer Thomas Huriez, président de 1083, qui a lancé un projet équivalent : un jean « Infini » produit en France, qui se recycle sans limite avec une consigne pour motiver les clients à le retourner une fois usé. À retrouver ici : Consigne, financement participatif… 1083 fait équipe avec ses clients pour relancer le jean français.
Repéré sur : Fashion Network
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Nike lance un service de seconde main pour ses baskets
La seconde main peut-elle aider à trouver chaussure à son pied ? L’équipementier sportif américain en est convaincu et accélère dans la course à l’économie circulaire. Dans la foulée de son service « Reuse-a-shoe », qui recycle les chaussures trop abîmées, la marque à la virgule lance « Nike Refurbished » (« remis à neuf »), qui consiste à revendre des paires de baskets déjà portées. Concrètement, Nike récupère les chaussures renvoyées par les clients dans les 60 jours après leur achat, les inspecte et, pour celles qui s’avèrent encore vendables, les brosse et les désinfecte à la main afin de les remettre en vente. Les prix sont bien sûr réduits, en fonction de trois catégories : « Comme neuf » pour les chaussures ayant été portées un jour ou deux, « Légèrement usagé » pour celles utilisées un peu plus longtemps, ou « Avec un petit défaut esthétique » pour celles présentant un accroc de fabrication.
