Comment les taxis G7 ont su résister à Uber
Le site Capital.fr raconte la façon dont G7, l’acteur historique du secteur, a réagi face à l’arrivée de la concurrence des VTC (voitures de transport avec chauffeur) et au déferlement des voitures Uber, mais aussi LeCab, Chauffeur Privé, Taxify, etc. Le choix stratégique de G7 ? « Monter en gamme en offrant plus de services et en baissant les prix, résume Capital.fr. Un choix ambitieux. G7 a choisi d’humaniser le taxi plutôt que de l’ubériser... » L’entreprise, qui compte 8 000 artisans chauffeurs de taxi affiliés, a la chance de disposer d’une trésorerie importante « accumulée grâce à des décennies de position dominante ». Et elle dégage encore une marge nette de près de 10 %. Ce qui lui permet de financer les investissements nécessaires pour se mettre à niveau et affronter la concurrence des startups.
Instauration d’un uniforme et renouvellement de la flotte
Premier changement : l’instauration d’un uniforme pour les chauffeurs, inspiré du costume strict des VTC. Ensuite, la flotte de voitures a été renouvelée. Proche ici encore des codes Uber, elle est désormais composée de berlines noires siglées G7. Le nom de l’entreprise Taxis G7 est, par ailleurs, devenu simplement G7.
Nouvelle grille de tarifs et transformation digitale
L’entreprise a aussi choisi de se battre sur les prix : forfaits pour les aéroports, course à -20 % pour les jeunes, prix négociés pour les trajets partagés, plafonnement des approches à 4 euros... La compagnie a également lancé sa propre appli de commande de taxi, G7 Connect, qui lui apporte déjà un tiers des demandes de courses. Les commandes via l’appli coûtent six fois moins cher à traiter. Conséquence : la transformation digitale a eu un coût social, avec 50 salariés licenciés sur les 250 employés des centres d’appels. G7 n’envisage toutefois pas de basculer vers le tout digital et conserve sa centrale radio.
Objectif : 100 % de voitures hybrides
G7 lance aussi sa contre-attaque sur le terrain environnemental et la lutte contre la pollution : l’entreprise a étoffé sa gamme de voitures hybrides. Cette flotte verte compte aujourd’hui plus de 3 000 taxis et devrait représenter l’ensemble du parc avant une dizaine d’années.
Repéré sur : Capital.fr
PLUS DE TENDANCES
Les grandes marques s’apprêtent-elles à court-circuiter les magasins traditionnels?
#Rétro2017. Une annonce a intrigué début novembre 2017 : au Royaume-Uni, selon The Telegraph, trois géants des PGC, Unilever, Mars et Reckitt Benckiser, s’apprêteraient à passer à la vente en direct auprès des particuliers. En 2018, ces groupes devraient ainsi rejoindre une plateforme Internet d’un nouveau genre leur permettant de vendre leurs produits sans intermédiaire. Des marques comme Axe, Calgon, Dove, Harpic, Knorr ou encore Lipton seraient alors proposées à des prix inférieurs de 30 % à ceux des grandes surfaces traditionnelles… Nous devrions être fixés dans les prochains mois sur la mise en œuvre effective de ce projet. Mais il correspond à une tendance de fond : les grandes marques veulent développer les ventes « direct to consumer ».
Comment séduire les millennials ?
#Rétro2017. La question taraude la plupart des marques, que la cible des 18-35 ans intrigue. Nous avons consacré une Tendance à ce sujet en mars dernier, intitulée « Millennials : 7 produits et services qui bousculent les codes ». L’occasion de découvrir des initiatives qui tordent le cou à quelques idées reçues. Par exemple, pour aller conquérir les 18-35 ans, la banque américaine Capital One ne mise pas uniquement sur le digital : elle fait le pari de points de contact physiques, et conviviaux, en ouvrant des cafés dans les plus grandes villes américaines. Très loin de l’ambiance d’une banque, ces établissements ont des allures d’espaces de coworking. La banque s’y fait discrète, mais à l’arrière de ces cafés, installés autour d’une table, des conseillers sont disponibles pour répondre aux questions des clients. Ils animent aussi des ateliers sur des thèmes ciblés et contemporains : comment financer son mariage ou encore comment parler argent entre époux !