Données territoriales : en croissance, mais encore sous-employées
L’exploitation de la data s’étend aujourd’hui au-delà des seules métropoles. Partout en France, des collectivités de toutes tailles développent des e-services pour optimiser la gestion de l’énergie, de l’eau, des déchets ou de la mobilité.
Cadastre, état civil, réseaux d’utilités publiques font partie des « nappes digitales » exploitées de longue date par les collectivités. À celles-ci s’ajoutent des gisements désormais alimentés par des objets connectés (lampadaires, collecteurs de déchets, horodateurs…), des sites ou des applications.
Récemment publié, le premier Observatoire des territoires connectés et durables* révèle la maturité digitale de tous les types de collectivités – rurales comme urbaines. Cependant, les territoires étudiés (une soixantaine) concentrent leurs projets numériques sur quelques usages phares : la gestion énergétique des bâtiments, de l’éclairage public, de l’eau, du stationnement et des déchets.
De nouvelles compétences nécessaires pour analyser les données
Si les données représentent le minerai brut, les raffiner nécessite de nouvelles compétences. Or, les collectivités n’en disposent pas toujours, et le marché des prestataires est morcelé, pointe l’Observatoire.
D’où l’arrivée d’offres intégrées, qui entendent transformer les données territoriales en résultats opérationnels, à l’image de celle portée par La Poste Solutions Business avec Geoptis (filiale du groupe La Poste), qui assure la collecte des données sur le terrain, leur traitement par des géomaticiens et par intelligence artificielle et leur intégration dans une plateforme géodécisionnelle, afin d’éclairer les choix des collectivités.
Sources : Etude Banque des territoires
Retrouvez également la note de conjoncture « Data, intelligence artificielle et cybersécurité dans les territoires » publiée par le groupe La Poste et la Banque des Territoires
Crédits : © Geoptis