Epicery et Stuart s’allient pour aider les petits commerces à se digitaliser
Epicery, la place de marché spécialisée dans la vente de produits des commerces d’alimentation, et Stuart, prestataire de livraison locale à vélo et filiale du Groupe La Poste, mutualisent leurs compétences dans le cadre du plan gouvernemental de numérisation des petits commerces, un enjeu clé en cette période de confinement.
En pratique, il s’agit de proposer aux commerçants de proximité de mettre leurs produits en ligne rapidement, sous 48h dans la plupart des cas, sur la plateforme d’Epicery. Cette dernière fournit une interface simple pour la gestion des commandes et, en partenariat avec Stuart, promet une livraison des produits dans plus de 30 villes de France en moins d’une heure ou sur rendez-vous. Côté coût, le commerçant paie seulement une commission de 5 % sur ses ventes, l’inscription et l’abonnement à la plateforme étant offerts jusqu’à la fin de l’année. La livraison à vélo est quant à elle plafonnée à 5,95€ dans la limite de 3,5 km autour du point de vente.
L’e-commerce alimentaire de quartier a le vent en poupe
« Il est de plus en plus important pour les petits commerçants qu’ils soient présents sur le digital, explique Antoine Carteyron, Directeur Général de Stuart France. La crise n’a fait qu’accélérer cette tendance dans la mesure où l’expérience en magasin est devenue un peu moins attractive. » Selon Les Échos, le marché du e-commerce alimentaire est évalué à plus de 8 milliards d’euros cette année, ce qui explique la multiplication des marketplaces, nationales mais aussi locales. Pour l’instant, 800 commerçants de quartier ont rejoint la plateforme Epicery, qui a récemment étendu son partenariat avec Monoprix et propose désormais son canal de vente aux libraires et aux fleuristes.
Repéré sur : LSA
PLUS DE TENDANCES
À Montparnasse, Monoprix veut réinventer le commerce de centre-ville
« Réinventer le plaisir de vivre à la française ». C’est l’un des objectifs mis en avant par le patron de Monoprix, Jean-Paul Mochet, lors de l’inauguration de la nouvelle mouture du magasin situé près de la gare Montparnasse à Paris. Ce Monoprix, l’un des plus grands du parc avec 5 600 mètres carrés, sort de 9 mois de travaux. « Nous proposons ici notre vision d’un commerce de centre-ville réinventé, faisant la part belle à l’excellence, l’audace et l’innovation. Ce grand magasin nouvelle génération sera le cœur battant du quartier », lance Jean-Paul Mochet. Hyper connecté, hyper branché aussi, le magasin se distingue notamment par ses stands de nourriture, semblables à des échoppes de boucher ou de fromager, « l’envie de montrer qu’acheter du jambon à la coupe ne revient pas forcément plus cher qu’un jambon industriel », souligne LSA. Et même si Monoprix devait être plus cher que Carrefour Market ou que le Leclerc qui ouvrira bientôt à proximité, « notre ambition est de contrer la concurrence par l’excellence et la qualité », assure le président de l’enseigne.