Estée Lauder s’offre l’espace pour promouvoir son produit emblématique
Le 6 octobre dernier, le vaisseau spatial de ravitaillement Cygnus s’est amarré à la Station spatiale internationale pour y livrer 3,6 tonnes de fret, dont des jus de fruits frais, des toilettes nouvelle génération, des graines de radis et… 10 flacons du sérum anti-âge « Advanced Night Repair » d’Estée Lauder. La marque américaine de produits de beauté a en effet conclu un partenariat avec la Nasa, qui a ouvert la station spatiale aux activités commerciales l’an dernier. L’initiative n’a rien de scientifique : les clients de l’enseigne ne doivent pas s’attendre à une formule boostée du sérum à la suite de son séjour extraterrestre. Plutôt, ils peuvent anticiper des campagnes marketing spectaculaires puisque des photos et des vidéos du produit seront réalisées par les astronautes avec les fioles en apesanteur et la Terre en arrière-plan.
« La première marque de beauté à aller dans l’espace »
Estée Lauder a déboursé environ 110 000 euros pour l’opération, soit un budget à peu près équivalent à celui d’un influenceur renommé pour une campagne sur les réseaux sociaux, comme le souligne Bloomberg. Le seul compte Instagram de la marque étant suivi par 4 millions de personnes, l’initiative pourrait vite s’avérer rentable. Sans compter qu’Estée Lauder devient ainsi « la première marque de beauté à aller dans l’espace », précise son président Stéphane de La Faverie.
« Nous avons choisi ce produit emblématique pour le voyage spatial car il a toujours été très innovant dans le monde de la beauté, poursuit-il. Lorsque nous l’avons lancé en 1982, c’était le tout premier sérum de nuit et le premier produit de beauté à utiliser de l’acide hyaluronique. Aujourd’hui, il joue à nouveau un rôle de pionnier. » Le retour sur Terre des 10 flacons n’est pas prévu avant l’été 2021, mais la marque a déjà planifié de vendre l’un d’eux aux enchères au bénéfice d’une association caritative.
Repéré sur : Business Insider
PLUS DE TENDANCES
Reels, la nouvelle arme d’Instagram pour contrer TikTok
Des vidéos de 15 secondes qui jouent sur l’humour, la musique ou des « challenges » à partager. TikTok, bien sûr ! Oui, mais pas que : Instagram a lancé fin juin une nouvelle fonctionnalité qui copie en tout point l’application chinoise plébiscitée par les 16-24 ans. Il fallait en effet qu’Instagram réagisse, TikTok ayant été la deuxième application la plus téléchargée dans le monde l’an dernier, derrière WhatsApp. Baptisé « Reels » (« bobines de films » en anglais), ce nouveau format de diffusion permet aux utilisateurs d’Instagram d’ajouter des filtres, de la musique et des effets à leurs vidéos, puis de faire un rapide montage pour créer une séquence de 15 secondes au plus, accessible via leur profil ou dans une section dédiée au sein de l’onglet « Explorer ».
Alibaba va recruter 100 000 influenceurs pour booster ses ventes hors de Chine
Le géant chinois du e-commerce est bien décidé à faire de l’ombre à Amazon. Selon Tech Crunch, Alibaba prévoit de recruter d’ici la fin de l’année 100 000 influenceurs pour promouvoir les ventes de sa filiale à l’international AliExpress. Cette plateforme, qui revendique déjà 180 millions de clients hors de Chine, s’intéresse tout particulièrement aux créateurs de contenus vidéos sur YouTube, Facebook, Instagram ou encore TikTok. Car pour accélérer son développement, AliExpress mise sur le livestream shopping. Autrement dit, le téléshopping revisité par les réseaux sociaux. Une pratique très populaire en Asie : des influenceurs rémunérés à la commission présentent des produits en direct, face à des internautes qui interagissent, posent des questions, et commandent. Une étude d’iiMedia Research estime les ventes générées en Chine par le livestream shopping à plus de 50 milliards d’euros en 2019. Un montant qui devrait doubler en 2020.
Printemps.com s’engage pour un luxe inclusif
Ce n’était pas programmé mais le lancement du site marchand du Printemps, le 12 mars, est arrivé juste à temps pour l’enseigne, au moment où les magasins étaient contraints de fermer. Jusque-là, le Printemps n’avait pas de site de e-commerce en propre, le groupe ne pouvait compter que sur Placedestendances.com, racheté en 2013, et Citadium.com. Aujourd’hui, Printemps.com permet à la marque d’affirmer son engagement en faveur d’une mode inclusive. « Nous voulons nous affranchir des diktats de la beauté et des stéréotypes », explique dans Influencia Karen Vernet, directrice du développement e-commerce du groupe Printemps. La campagne de communication qui accompagne le lancement du site met ainsi en avant des modèles avec des couleurs de peau, des genres, des morphologies et des âges variés. Certains sont « oversized » ou handicapés.