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Fleurs d’Ici connecte fleuristes et producteurs locaux

Saviez-vous que près de 85 % des fleurs coupées vendues en France viennent de Colombie, du Kenya ou d’Équateur ? Dans la majorité des cas, elles transitent aux Pays-Bas avant d’atterrir sur les étalages des fleuristes français, précise le site à priori(s) qui a repéré une chef d’entreprise qui se bat contre « cette absurdité écologique ». Avec son associée Chloé Rossignol, Hortense Harang a créé Fleurs d’Ici, avec un objectif : revenir à des circuits courts de production et de distribution de fleurs issues de l’horticulture française. Cette startup s’appuie sur une plateforme numérique baptisée « WeTradeLocal », qui met en relation producteurs locaux et fleuristes, et permet de suivre le circuit d’une fleur, de sa cueillette jusqu’à sa livraison chez le commerçant. « Lorsque l’on souhaite proposer des fleurs sans leur imposer de traitement chimique, cela impose une logistique exigeante sur 24 heures. Les fleurs sont des produits fragiles qui ne se conservent pas », explique Hortense Harang.

Des données pour prévoir les ventes

Fleurs d’Ici collecte des données à toutes les étapes de la vie du produit, ce qui lui permet de « réaliser du prédictif grâce à ses historiques du marché », décrit le site à priori(s). Avec à la clé des pertes en moins. Sans cela, un producteur de fleurs doit parfois jeter jusqu’à 50 % de sa marchandise en cas d’invendus. Au final, grâce à sa plateforme numérique et à l’optimisation de la logistique, la startup connecte plus de 1 000 fleuristes avec quelque 3 000 producteurs locaux. Sans Fleurs d’Ici, « un fleuriste dans une ville n’a pas forcément de lien avec un horticulteur à 30 kilomètres de son commerce. C’est absurde ! », souligne Hortense Harang. Son entreprise est en pleine croissance, prévoyant de finir l’année avec 70 collaborateurs.

Repéré sur : à priori(s) et Les Échos

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