
Il sera bientôt possible de retirer de l’argent chez les commerçants
Retirer de l’argent, non pas dans un distributeur de billets, mais chez son boulanger ou dans une boutique de prêt-à-porter ? Cela devrait être très prochainement autorisé en France, selon la directive européenne sur les services de paiement (DSP2), qui vient d’entrer en vigueur. Ne manque qu’un décret du gouvernement. Concrètement, lors du passage en caisse, un client pourra régler avec sa carte un montant supérieur à celui de ses achats, et le commerçant lui rend la différence en liquide. Un peu comme s’il lui rendait la monnaie.
Déjà en Allemagne, au Royaume-Uni ou dans le réseau du Crédit Agricole
Ce service appelé « cashback » n’est pas nouveau, rappelle BFM Business. Dans des pays voisins comme l’Allemagne et le Royaume-Uni, il est déjà possible d’obtenir un certain montant en espèces, dans les stations-services par exemple. En France, un système intermédiaire a été mis en place par le Crédit Agricole avec ses « Points verts ». Dans les zones rurales où la banque a peu d’agences, ses clients peuvent se rendre chez un commerçant partenaire pour effectuer des opérations simples, comme retirer des billets.
Réduire le coût de gestion des espèces dans les supermarchés
Pour les banques, qui ont d’importants frais de gestion pour leurs distributeurs de billets, c’est une nouvelle concurrence qui arrive. Mais l’instauration du cashback pourrait être une bonne nouvelle pour les commerçants, surtout pour les enseignes de la grande distribution. « Nous le réclamons depuis longtemps », indique la Fédération du commerce de la distribution (FCD). Car en plus d’amener un service aux clients, cela permet aux supermarchés de se délester d’une partie de leurs espèces, et d’en réduire le coût de gestion.
Quel montant maximal ?
Reste maintenant au gouvernement à fixer les montants minimal et maximal que les clients pourront retirer. « Il ne s’agit pas de nous transformer en distributeur de billets », prévient la FCD, dont les enseignes ont besoin de garder suffisamment d’argent liquide pour gérer les paiements en espèces. En Allemagne, le montant maximal de cashback est de 150 euros. À noter que les commerçants resteront libres de proposer ou non ce service à leurs clients.
Repéré sur : BFM Business
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BNP Paribas passe au "mobile first"
La banque vient d’annoncer, fin janvier, qu’elle allait intégrer l’ensemble de ses services au sein d’une unique application. Objectif : satisfaire une clientèle de plus en plus accro au mobile. Plus de 1,2 million de clients de BNP Paribas en France ne se connectent plus, en effet, que par smartphone à ses services en ligne. « Le client ‘mobile-only’ vient plus souvent, 15 fois par mois en moyenne, contre 12 fois pour le client web et mobile, et seulement 7 fois pour le ‘web-only’ », détaille Marc Campi, directeur marketing et digital de la banque de détail en France, cité par La Tribune. BNP Paribas a donc « pris la décision fondamentale de mettre toutes les fonctionnalités au sein d’une même application, qui a vocation à offrir la totalité des services bancaires ».