Intermarché lance un « drive solidaire » pour aider les commerces de proximité
Face aux conséquences du reconfinement, qui a obligé la plupart des petits commerces à fermer boutique, l’enseigne du groupe Les Mousquetaires a décidé de lancer un « drive solidaire ». L’idée ? « Donner un coup de main aux commerçants en mettant à leur disposition nos outils digitaux, notre plateforme de click & collect. Le click se fait sur notre site, mais le collect est fait dans leur boutique », explique Thierry Cotillard, le président d’Intermarché.
Gratuit et disponible partout en France via l’un des 1 500 drives d’Intermarché, le dispositif est pour l’instant limité aux librairies, mais il devrait être étendu à d’autres catégories de commerçants. Piloté en partenariat avec l’éditeur français de marketplace Mirakl, le « drive solidaire » s’appuie sur les liens territoriaux entre commerçants ainsi que sur l’attachement des clients à leurs commerces de proximité, précise le distributeur.
Une demande par email suffit pour s’inscrire
Pour souscrire au service, il suffit au commerçant d’envoyer une demande par email et les équipes d’Intermarché lui donnent alors de la visibilité sur leur plateforme, en prenant en charge tous les frais pendant six mois. Plus de 140 libraires se sont déjà inscrits.
Dans la foulée, Carrefour a lui aussi annoncé la future mise en place d’une « solution de digitalisation accélérée », offrant à certains commerces « l’abonnement à sa marketplace jusqu’à la fin de l’année 2020 ».
Repéré sur : Le Parisien
PLUS DE TENDANCES
À Montparnasse, Monoprix veut réinventer le commerce de centre-ville
« Réinventer le plaisir de vivre à la française ». C’est l’un des objectifs mis en avant par le patron de Monoprix, Jean-Paul Mochet, lors de l’inauguration de la nouvelle mouture du magasin situé près de la gare Montparnasse à Paris. Ce Monoprix, l’un des plus grands du parc avec 5 600 mètres carrés, sort de 9 mois de travaux. « Nous proposons ici notre vision d’un commerce de centre-ville réinventé, faisant la part belle à l’excellence, l’audace et l’innovation. Ce grand magasin nouvelle génération sera le cœur battant du quartier », lance Jean-Paul Mochet. Hyper connecté, hyper branché aussi, le magasin se distingue notamment par ses stands de nourriture, semblables à des échoppes de boucher ou de fromager, « l’envie de montrer qu’acheter du jambon à la coupe ne revient pas forcément plus cher qu’un jambon industriel », souligne LSA. Et même si Monoprix devait être plus cher que Carrefour Market ou que le Leclerc qui ouvrira bientôt à proximité, « notre ambition est de contrer la concurrence par l’excellence et la qualité », assure le président de l’enseigne.
Franprix et Decathlon renforcent leur collaboration
Entamée en plein confinement, la collaboration entre Franprix et Decathlon semble avoir porté ses fruits. Alors que l’offre de Decathlon au sein de petits corners installés dans les Franprix franciliens était limitée à 5 produits en avril dernier, ce ne sont pas moins d’une centaine d’articles de sport qui sont proposés depuis le 1er juillet. Et les mini corners sont remplacés par trois grands modules organisés en 5 univers : fitness, vélo, natation, running et sports de plein air. Du bonnet de bain à 2,50 € aux boules de pétanque à 22 €, en passant par les chaussettes de running à 5 €, tout est conçu pour satisfaire les besoins du sportif urbain. « L’essentiel de ces articles, soit 80 % de notre offre, est vendu à moins de 10 € », précise au Parisien Cécile Guillou, Directrice générale exécutive de Franprix.