Kering teste le luxe par abonnement

Kering teste le luxe par abonnement

L’annonce est passée inaperçue lors de la présentation des résultats du groupe mais a retenu l’attention du site FashionNetwork : François-Henri Pinault, le PDG du groupe, a lui-même indiqué que Kering testait actuellement un type de modèle de vente « par abonnement » dans le cadre d’un programme interne portant sur les stratégies de rupture. « Nous regardons les modèles de ‘souscription’, a déclaré le PDG de Kering. Je n’aime pas le mot ‘location’ car ce n’est pas exactement ça : il s’agit plutôt d’une sorte d’abonnement proposé sur certains types de produits. Cela existe aujourd’hui dans l’univers du mass-market. Cela n’existe pas dans un univers luxe. La question qui se pose, c’est ‘Est-ce qu’on peut amener ce modèle-là dans le luxe ? Et, si oui, qu’est-ce que cela veut dire ?’ Nous sommes en train de tester cela avec des partenariats extérieurs au groupe. »

Devenir un « pure player du luxe »

L’équipe chargée de ce projet est placée sous la direction de Grégory Boutté, ex-directeur général d’Ebay France, recruté en décembre pour prendre la tête d’une nouvelle direction du digital et de la relation client. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une vaste métamorphose de Kering qui entend devenir un « pure player du luxe », toujours selon les termes de François-Henri Pinault. Les cessions du Printemps (2006), de la Fnac (2013), de La Redoute (2014) et de Puma (en cours) sont quelques-unes des étapes marquantes de cette transformation de l’ancien groupe Pinault-Printemps-Redoute.  

Scénarios de rupture

« Notre stratégie est de capter la croissance du luxe », souligne François-Henri Pinault, cité par Challenges. Le groupe mise notamment sur la numérisation de la relation et a embauché, outre l’ancien directeur général d’Ebay France, plusieurs data scientists. Kering « travaille aussi sur des scénarios de rupture », poursuit François-Henri Pinault. Parallèlement au modèle d’abonnement, le groupe mène également un test sur le marché de l’occasion. Il réfléchit même à ce qui se passerait si « dans un futur proche on ne peut plus travailler le cuir ».

Repéré sur : FashionNetwork

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