La marketplace Faire se lance en France pour booster les détaillants indépendants
« Dynamiser le commerce local dans le monde. » C’est le leitmotiv de la marketplace Faire, qui vient de se lancer en France forte de son réseau de 30 000 enseignes issues de 80 pays. Créée en 2017 à San Francisco par quatre employés du spécialiste des solutions de paiement Square, Faire entend « aider marques et commerçants indépendants à faire face à la concurrence des géants du retail, soutenir leur reprise et stimuler la croissance ». Elle fournit pour cela à 250 000 détaillants, surtout dans les secteurs de la mode, de la beauté et du mobilier, des outils adaptés : retours gratuits, solutions d’expédition, recommandations fondées sur l’analyse des ventes, etc. Et elle ne plaisante pas quand elle parle de « la concurrence des géants du retail » : la page d’accueil du site propose une rubrique intitulée « Marques non vendues sur Amazon » !
« Une expérience unique » chez les détaillants indépendants
« Chez Faire, nous avons constaté que lorsque les entrepreneurs ont accès au bon réseau et aux bons outils, ils peuvent non seulement concurrencer les géants du commerce, mais aussi commencer à regagner leur part de marché », explique Jeff Kolovson, cofondateur de la marketplace. Comme le spécialiste français du prêt-à-porter Armor-lux, « qui a touché des milliers de détaillants dans le monde en rejoignant la plateforme », selon Fashion United.
Après l’Angleterre et les Pays-Bas, la France est le troisième pays européen où Faire se lance, au bon moment, tous les clignotants étant au vert pour les marketplaces depuis la pandémie. Et cela correspond aussi à une réelle demande des clients : plus de la moitié des consommateurs Français estiment que faire leurs achats auprès de détaillants indépendants leur offre « une expérience unique », selon une étude citée par la marketplace.
Repéré sur : Fashion United
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Whatnot réinvente l’e-commerce avec ses enchères en livestreaming
« J’ai vendu pour 5 000 dollars d’objets de collection en 2 heures ! L’expérience a en quelque sorte parlé d’elle-même. » Voilà comment Grant Lafontaine, PDG et cofondateur de Whatnot, explique le succès foudroyant de sa plateforme vidéo de shopping en direct, dédiée aux collectionneurs et passionnés d’objets de toutes sortes. Tout a commencé il y a deux ans avec des ventes aux enchères de cartes Pokémon, certaines pépites pouvant s’échanger pour des milliers de dollars en quelques minutes. Depuis, la pandémie ayant popularisé le livestreaming, la plateforme s’est élargie : on peut y négocier toutes sortes de figurines ou cartes de collection, notamment celles des stars du football américain, mais aussi des vêtements ou des sneakers vintage. Et Whatnot prévoit de lancer une vingtaine de nouvelles catégories d’ici la fin de l’année.
La nouvelle appli de Decathlon se pose en concurrent de Netflix
Trouver facilement les meilleures sorties nature autour de soi. C’est ce que propose l’application Decathlon Outdoor que vient de lancer l’enseigne. Elle référence pour l’instant plus de 5 000 randonnées. Le parcours idéal se trouve en fonction du niveau de difficulté mais aussi de la thématique pour des sorties Panorama, Faune, Sport, Zen, Food, etc. « Le maître-mot, c’est l’accessibilité. Notre but, c’est de créer le déclic, d’accompagner et de mettre les gens dehors, explique à GEO.fr César Bygodt, responsable communication de Decathlon. L’idée, plutôt que de rester devant son écran, c’est de lâcher son téléphone et de passer du temps à l’extérieur. » « L’application prend comme concurrent Netflix, lance même Nathalie Beugé, product marketing manager de Decathlon Outdoor. La plateforme rend la nature plus attrayante que les écrans. Notre technologie est positive car c’est le temps passé dehors par les utilisateurs qui nous anime, pas celui passé sur notre application. »