La police québécoise déploie des zones sécurisées pour finaliser les transactions faites en ligne
Réduire les risques de fraudes et de vols lors de la remise d’un bien acheté sur Internet. C’est l’objectif des zones d’échanges sécurisées que plusieurs municipalités du Québec sont en train d’installer.
À elle seule, Montréal compte déjà 11 de ces espaces aussi dénommés « zones de rencontre neutre ». Concrètement, comme le montre la photo ci-dessus de la ville de Châteauguay, il s’agit de places de parking situées à proximité d’un poste de police et placées sous surveillance vidéo 24h/24. « J’encourage les gens à utiliser ces endroits le plus souvent possible. Les fraudeurs vont refuser de se déplacer dans ces zones », explique dans Le Journal de Montréal le capitaine Lamarche de la police de Terrebonne, qui a déployé ces espaces sécurisés depuis 2019. Les policiers ne surveillent pas les échanges en direct, mais les enregistrements des caméras sont conservés plusieurs semaines. Ces zones peuvent aussi concerner les échanges d’enfants en garde alternée, afin de faciliter une rencontre sans tension entre parents séparés.
Repéré sur : Tom’s Guide
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Depuis plusieurs mois, l’enseigne teste en Belgique le principe d’un abonnement permettant d’utiliser, sans les acheter, tous les articles de sport d’un magasin. Pour mesurer l’intérêt d’un tel système, Decathlon a étudié les comportements de 70 familles volontaires. Trois formules d’abonnement leur ont été proposées, selon un plafond correspondant à la valeur maximale des produits pouvant être utilisés : 20 euros par mois pour un plafond de 400 euros de matériel, 40 euros pour un plafond de 1 000, et 80 euros pour un plafond de 2 000. Les équipements sont échangeables à tout moment, en restant dans l’enveloppe impartie. « Nous nous sommes adressés à des familles avec enfants car ils veulent régulièrement découvrir et pratiquer de nouveaux sports. Ils grandissent aussi et ils doivent changer d’équipements. Et les familles pratiquent ponctuellement des activités ensemble, où chacun doit avoir son matériel, précise lors d’un événement organisé par Petit Web Luc Teerlinck, responsable innovation et business model transformation chez Decathlon. Nous avions un seul objectif avec ce test : capter des données. »