La startup du matelas Casper va ouvrir 200 boutiques
Casper a connu dès ses débuts en 2014 à New York un succès fulgurant en revisitant la façon de vendre des matelas. La startup a non seulement mis au point un nouveau produit, composé de mousse à mémoire de forme, mais surtout elle a osé miser sur la vente en ligne, ce qui semblait inimaginable pour de la literie. Nouveau pari de Casper : se lancer dans les magasins physiques. La startup s’apprête ainsi à ouvrir 200 boutiques aux États-Unis dans les trois prochaines années.
Le leader historique du matelas américain fait, lui, faillite
L’annonce de Casper surprend car elle survient au moment où Mattress Firm, le premier distributeur « traditionnel » de matelas américain, est sur le point de déposer le bilan, indique le journal Les Échos. Mais la startup s’inscrit, elle, dans une stratégie résolument multicanale. Elle a déjà testé l’an dernier des boutiques éphémères, avant d’ouvrir un premier magasin permanent à New York. À chaque fois, elle a constaté une hausse de ses ventes en ligne, les magasins lui apportant de la visibilité auprès d’un public plus large.
Des séances de sieste de 45 minutes à 25 dollars
En juin dernier, Casper a même dévoilé un « lieu de sieste » à côté de son magasin new-yorkais, proposant des séances de sieste de 45 minutes à 25 dollars, pyjamas et applis de méditation guidée compris. « C’est un moyen d’éduquer les nouveaux clients », affirme Philip Krim, patron de Casper. Le succès de la startup tient aussi très fortement à la période de test de 100 jours qu’elle propose : au bout de cette période, les clients non satisfaits peuvent retourner leur matelas sans frais, et se faire rembourser.
Repéré sur : Les Échos
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Zalando ouvre un magasin de cosmétiques à Berlin
Le groupe de e-commerce allemand, qui a bâti son succès dans la vente en ligne de chaussures et de vêtements, se lance aujourd’hui dans les produits de beauté. Et il ne se contente pas de créer une catégorie « cosmétiques » sur son site : Zalando a également ouvert cet été une boutique physique à Berlin, baptisée Beauty Station. Le groupe présente cette initiative comme un test lui permettant de mieux connaître les clients sur cette nouvelle catégorie de produits, explique le journal Les Échos.