La voiture, un marché phare pour les assistants vocaux
Google, Apple, Microsoft, Amazon, IBM, Baidu, Alibaba... Tous les géants de la high-tech bataillent pour que leur assistant vocal devienne le compagnon de route des automobilistes. « Le contrôle vocal est aujourd’hui disponible sur de nombreux appareils électroniques, les clients s’attendent donc à retrouver les mêmes fonctionnalités dans leur véhicule. D’autant qu’elles leur permettent de garder les mains sur le volant et les yeux sur la route », explique Henning Schneider, ingénieur chez Ford Europe, au Journal du Net.
Google et Apple ont démarré les premiers sur ce marché, respectivement grâce à Android Auto et CarPlay. Mais Amazon a mis le turbo pour les rattraper, et son assistant Alexa doit bientôt se retrouver à bord des véhicules de Toyota, Ford et BMW, entre autres grands constructeurs. « La force d’Amazon par rapport à Apple et Google est la diversité des tâches que peut accomplir Alexa, résultat de son ouverture à de très nombreux partenariats. On peut par exemple augmenter la température du salon depuis sa voiture, pour qu’il fasse chaud en arrivant chez soi. Autre intérêt : Alexa peut être intégrée aux systèmes de bord des conducteurs sans qu’ils en perdent le contrôle », précise L’Usine Digitale.
Un marché qui explosera avec la voiture autonome
« Ce que veulent Amazon, Google et Apple, c’est offrir un assistant avec leur marque dans la voiture. Les constructeurs, eux, veulent avoir leur propre assistant afin qu’il communique avec tous les autres assistants », confirme au Journal du Net Éric Montague, directeur produit et stratégie chez Nuance Communications, une société américaine de reconnaissance vocale. Selon lui, des acteurs spécialisés dans l’automobile parviendront à se démarquer en créant des intégrations poussées avec les véhicules, car « la voiture est un produit bien plus complexe que le smartphone ou l’enceinte connectée ». Et bien que la consommation de contenus et de services dans l’habitacle soit aujourd’hui limitée, « les regards sont déjà tournés vers un futur où une partie grandissante des trajets sera réalisée en autonomie… et dans lequel ce marché explosera », conclut L’Usine Digitale.
Repéré sur : Le Journal du Net et L’Usine Digitale
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Kering teste le luxe par abonnement
L’annonce est passée inaperçue lors de la présentation des résultats du groupe mais a retenu l’attention du site FashionNetwork : François-Henri Pinault, le PDG du groupe, a lui-même indiqué que Kering testait actuellement un type de modèle de vente « par abonnement » dans le cadre d’un programme interne portant sur les stratégies de rupture. « Nous regardons les modèles de ‘souscription’, a déclaré le PDG de Kering. Je n’aime pas le mot ‘location’ car ce n’est pas exactement ça : il s’agit plutôt d’une sorte d’abonnement proposé sur certains types de produits. Cela existe aujourd’hui dans l’univers du mass-market. Cela n’existe pas dans un univers luxe. La question qui se pose, c’est ‘Est-ce qu’on peut amener ce modèle-là dans le luxe ? Et, si oui, qu’est-ce que cela veut dire ?’ Nous sommes en train de tester cela avec des partenariats extérieurs au groupe. »