Leadership : une certaine idée des autres

15/05/2023

N’est pas César ou Charles de Gaulle qui veut ! Et encore moins de nos jours, où la démocratie participative et la gouvernance collective sont privilégiées au leadership descendant, qui ne laisse place au règne que d’une seule personne. Place à la vox populi, alors ? Non plus, parce que l’humanité est toujours désireuse d’être dirigée, emmenée et plus que ça : embarquée dans un projet, une vision et une volonté qui incombent à tous. Dans le monde mouvant et en totale rupture avec ce que l’on a connu par le passé, le leadership nécessite une construction relationnelle qui implique échanges et coopération.

Le leader est davantage celui qui propose des leaderships, des figures qu’il tâchera de mettre en avant pour leurs idées et leurs capacités d’action. Tel un Socrate, il est celui qui sait qu’il ne sait rien : il est primordial de tenir cette stature dans un environnement qui nous bouscule, nous angoisse et nous enthousiasme à la fois, tant il est en pleine transition. Humble, stable, avec une profonde connaissance de soi et de ses limites, voilà les nouvelles qualités requises pour mener une équipe, une entreprise, un collectif !
Cependant, loin de nous l’idée de détenir un mode d’emploi du leadership parfait.
Cette notion n’est pas une fonction ou un titre honorifique, elle est encore moins un moule dans lequel se fondre. Elle demande, en revanche, d’avoir les épaules – frêles ou larges, peu importe, pourvu qu’elles soient solides – pour porter des citoyens, des consommateurs, des collaborateurs vers une réussite collective. Unifier les voix pour ouvrir la voie… La dextérité mêlée à la souplesse d’une écoute active des murmures est sans doute la composante d’un leadership moderne, renouvelé autant que renouvelable.

 

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