Leroy Merlin lance son offensive dans la maison connectée
Leroy Merlin va lancer en ce mois de mars 2017 l’application mobile Enki permettant de contrôler les objets connectés de la maison. Comme le pointe L’Usine Digitale, « en tant qu’enseigne leader du marché du bricolage en France, Leroy Merlin ne peut pas se permettre de rater le virage de l’Internet des objets et de la smart home ». « C’est encore un petit marché, mais nous avons une vraie légitimité à nous positionner, explique Pierre-Yves Hadengue, Chief IoT Officer de l’enseigne. C’est un projet structurant pour l’entreprise, qui modifie en profondeur ses métiers, ses timings, sa façon de communiquer, ses relations avec ses fournisseurs… » À son lancement, l’appli pourra interagir avec une trentaine de produits issus de 15 marques mais, à terme, l’objectif est de pouvoir contrôler le plus grand nombre d’objets possibles, visant l’universalité.
« Un fil rouge à travers tout le magasin »
Un des atouts de Leroy Merlin est sa capacité à pouvoir accompagner et conseiller les clients en magasin. « Nous devons apprendre à bien vendre ces produits, à bien les expliquer », reconnaît toutefois Pierre-Yves Hadengue. L’enseigne mène des expérimentations sur ce sujet, avec par exemple un corner « Objets connectés » en test en ce moment dans le nouveau magasin du 19e arrondissement de Paris. « Mais cela ne touche pas qu’un seul rayon, toutes nos familles de produits ou presque sont concernées. Nous devons raconter une histoire, tisser un fil rouge à travers tout le magasin. »
« Passer du produit au service »
Leroy Merlin affiche des ambitions forte sur le marché des objets connectés. L’enseigne travaille ainsi également à une version hardware de son application : une box « smart home » qui devrait sortir d’ici la fin d’année. Leroy Merlin réfléchit aussi à des services complémentaires qui pourraient être proposés aux clients grâce à cette box. « On va travailler notre schéma d’offres, passer de plus en plus du produit au service, avec parfois des business models disruptifs », prévient Pierre-Yves Hadengue.
Plus d’infos : L’Usine Digitale