
Les Français prêts à s’engager pour une mode plus responsable
70 % des Français se disent prêts à ne plus acheter de vêtements « fast fashion » et 64 % dépenseraient plus pour s’assurer de la provenance RSE d’un article. Issus d’un sondage Ifop réalisé pour le média Nouveau Modèle, ces chiffres révèlent l’importance croissante que revêt une mode plus responsable pour les Français. Ainsi, plus des deux tiers d’entre eux (69 %) déclarent accorder de l’importance aux conditions de fabrication de leurs vêtements. Mais sont-ils prêts pour autant à débourser plus pour des articles éthiques ? Là aussi, près des deux tiers (64 %) disent oui.
Un label avec un score « écologique » pour les vêtements
La volonté de voir émerger une mode plus engagée est donc clairement affichée, mais l’étude souligne également que 51 % ne font pas confiance aux grandes marques sur leurs engagements éthiques et écologiques. Raison pour laquelle 79 % des Français se disent intéressés par la création, via une entité indépendante, d’un label pour les vêtements affichant leur score « écologique ».
En outre, alors que vient de s’achever la Paris Fashion Week, 81 % des sondés déclarent qu’ils seraient fiers que la France organise une « Fashion Week Responsable ». Une idée qui séduit en particulier la tranche des 18-24 ans (à 89 %) et que défend Chloé Cohen, fondatrice du Nouveau Modèle, un podcast sur la mode responsable et engagée. Associée à des créatrices françaises, elle a lancé la première Paris Fashion Week Responsable sur les réseaux sociaux (voir vidéo ci-dessous).
Les attentes des consommateurs pour des marques plus éthiques et engagées évoluent rapidement, comme nous venons de le souligner dans notre dossier « La RSE fait bouger les parcours clients ».
Repéré sur : Fashion Network et L’ADN
PLUS DE TENDANCES

Decathlon lance son site Seconde Vie, dédié aux produits reconditionnés
Après avoir déployé des corners « Seconde Vie » dans 24 de ses magasins, Decathlon accélère en lançant un site web du même nom. L’enseigne a déjà un site dédié à la vente de matériels d’occasion, mais les produits « Seconde Vie » n’ont jamais été utilisés par des clients : il s’agit d’articles de sport reconditionnés et vendus avec une décote moyenne de 20 %. D’où proviennent-ils ? Le site liste trois cas possibles : un produit commandé sur Internet est arrivé défectueux chez un client qui l’a donc renvoyé ; le packaging du produit a été endommagé en entrepôt ou lors du transport, ne permettant pas une vente en neuf ; un sportif n’est pas parvenu à monter son appareil et a été contraint de le retourner.

