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Les startups lorgnent le marché de la conformité RSE

La nouvelle directive européenne CSRD impose aux entreprises de mesurer leurs impacts extra-financiers sur des informations très variées depuis le 1er janvier. De quoi attirer les convoitises des jeunes pousses digitales.

La performance durable dépasse les seules données financières. Ce changement de paradigme va prendre, dès cette année, une tournure obligatoire dans l’Union européenne. 50 000 grandes entreprises devront se conformer à la directive de reporting CSRD et systématiser la collecte, l’analyse et l’amélioration de paramètres extra-financiers. En 2025 suivront les sociétés d’au moins 250 salariés et 40 M€ de chiffre d’affaires, et enfin, les PME cotées en Bourse.

Cette nouvelle obligation aura des effets sur les processus de ces entreprises, mais aussi sur ceux des gestionnaires de fonds et d’actifs. Tous devront bâtir des référentiels, des bases de données et des flux de traitement sur des informations aussi diverses que les scopes d’émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de ressources et de matériaux, le taux de recyclabilité de produits, la biodiversité, l’égalité entre femmes et hommes, les risques environnementaux…

Face à cette complexité, le digital se pose en agrégateur et facilitateur. Et les offres foisonnent. Ainsi du simulateur développé par SustainSoft afin de savoir si une entreprise sera concernée par la CSRD. Ou de WeeFin, éditeur d’un logiciel qui automatise la préparation des données ESG et la communication sur ces indicateurs.

Sisra entend aider à identifier les risques et les opportunités en matière de RSE et partager les bonnes pratiques, tandis que Fingreen AI propose aux opérateurs financiers privés d’inclure les paramètres d’ESG dans leurs choix et suivis d’investissements.

 Source : https://www.lesechos.fr/start-up/impact/la-ruee-des-start-up-vers-le-reporting-esg-2037870

Crédits : © Adobe Stock

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