Louer un portant pour y vendre ses vêtements, la nouvelle tendance en vogue
Un nouveau concept de magasin de seconde main vient d’ouvrir dans le quartier ultra branché d’Atwater à Los Angeles, décrit Fashion Network. La boutique s’appelle Redress et propose une vingtaine de portants loués 99 dollars la semaine à des particuliers. C’est le principe du « rent-a-rack ». Pour chaque vente, le magasin prend en plus une commission de 15 %. De leur côté, les vendeurs qui louent un portant le gèrent à leur convenance : ils apportent les vêtements de leur choix, fixent librement les prix, peuvent en faire la promotion sur les réseaux sociaux, ajouter un nouvel article après une vente… « Ce système est rentable pour la majorité des vendeurs, précise Kati Kanerva, fondatrice du magasin. Les meilleurs d’entre eux ont pu réaliser chez nous plus de 1 800 euros de chiffre d’affaires en moins de deux semaines, et la moyenne après 9 jours est d’environ 480 euros. Si vous avez de bons articles et que vous les proposez à un juste prix, ça marche. »
Un modèle né en Europe du Nord
Kati Kanerva s’est inspirée d’un concept en vogue depuis une dizaine d’années en Finlande, son pays d’origine. « J’ai grandi avec ce modèle du rent-a-rack qui existe dans plusieurs pays d’Europe du Nord, en Finlande mais aussi aux Pays-Bas, au Danemark, en Suisse, en Islande, en Norvège ou en Estonie, explique-t-elle. Nous prévoyons d’autres ouvertures aux États-Unis. » L’idée a aussi gagné l’Australie, notamment à Sydney avec l’enseigne Venla, également fondée par deux finlandais, qui ont déjà ouvert deux boutiques. À quand des ouvertures en France ?
Repéré sur : Fashion Network
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SOS Accessoire surfe sur le boom de la réparation de l’électroménager
Connaissez-vous SOS Accessoire ? Ce spécialiste de la pièce détachée pour appareils électroménagers affiche une croissance de 50 % par an. Il vient de lever 10 millions d’euros pour accélérer encore son développement en France mais aussi en Europe. Son chiffre d’affaires devrait atteindre plus de 20 millions d’euros en 2022, souligne le journal Les Échos. La startup revendique plus de 3 000 commandes par jour, avec une clientèle qui se rajeunit et se féminise. « Ce marché se développe pour des raisons économiques, écologiques et réglementaires, explique Olivier de Montlivault, le fondateur de SOS Accessoire. Les gens cherchent des solutions pour alléger leur portefeuille, alors que, pendant longtemps, les marques et les enseignes n’ont pas fait grand-chose en termes de délais et de tarifs avec leur SAV. »
Decathlon lance son site Seconde Vie, dédié aux produits reconditionnés
Après avoir déployé des corners « Seconde Vie » dans 24 de ses magasins, Decathlon accélère en lançant un site web du même nom. L’enseigne a déjà un site dédié à la vente de matériels d’occasion, mais les produits « Seconde Vie » n’ont jamais été utilisés par des clients : il s’agit d’articles de sport reconditionnés et vendus avec une décote moyenne de 20 %. D’où proviennent-ils ? Le site liste trois cas possibles : un produit commandé sur Internet est arrivé défectueux chez un client qui l’a donc renvoyé ; le packaging du produit a été endommagé en entrepôt ou lors du transport, ne permettant pas une vente en neuf ; un sportif n’est pas parvenu à monter son appareil et a été contraint de le retourner.