Mastercard va permettre à ses clients de payer en cryptomonnaie
Les cryptomonnaies gagnent rapidement en crédibilité et deviennent de moins en moins virtuelles pour les consommateurs. La preuve avec l’annonce de Mastercard, qui ajoutera certaines monnaies numériques sur son réseau avant la fin de 2021. Concrètement, les centaines de millions de clients de Mastercard pourront dépenser leur monnaie virtuelle, en ligne ou en boutique, chez les millions de commerçants membres du réseau, à condition bien sûr que ces derniers autorisent ce type de paiement, ce qui reste rare. « Quelle que soit votre opinion sur les cryptomonnaies, du fanatique inconditionnel au sceptique absolu, le fait reste que ces actifs numériques prennent une part de plus en plus importante dans l’univers des paiements », justifie Raj Dhamodharan, VP Digital Asset Products du géant bancaire américain.
« Les actifs cryptographiques sont comme de l’or numérique »
Pas question cependant d’accepter toutes les cryptomonnaies, car « beaucoup d’entre elles doivent renforcer leurs mesures de conformité afin de répondre à nos exigences ». Seules les transactions en « stablecoins » seront autorisées : il s’agit de cryptomonnaies stables dont le cours est adossé à celui d’une monnaie fiduciaire, par exemple le Tether, dont l’unité équivaut à 1 euro. Les célèbres Bitcoin, Ethereum ou encore Dogecoin, récemment plébiscitées par Elon Musk, ne seront donc pas prises en compte.
L’annonce de Mastercard fait suite à celle de PayPal, qui a donné le feu vert aux échanges de cryptomonnaies sur son service en fin d’année dernière. Le concurrent Visa a lui aussi prévu de s’y intéresser, avec prudence : « Nous considérons les actifs cryptographiques comme de l’or numérique, mais il y a moins de demande pour dépenser du bitcoin », a précisé son responsable de la cryptographie Cuy Sheffield.
Repéré sur : Business Insider
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La Redoute réconcilie digital et physique avec ses magasins d’ameublement
Les internautes vont bientôt pouvoir visiter de chez eux les magasins La Redoute Intérieurs consacrés à la décoration et à l’ameublement de la maison. « La visite virtuelle va arriver en mars. Elle permet d’avoir une balade, une visite virtuelle dans le magasin. C’est quelque chose que l’on a fait au Portugal et en Suisse. Le client peut cliquer sur les produits pour les retrouver en fiches produits, directement sur le site », décrit Sandrine Guichard, Home & Decoration, retail & BtoB director chez La Redoute. Citée par La Revue du Digital suite à un événement du Hub Institute, elle poursuit : « C’est une expérience assez immersive. On aura vraiment le lien entre le magasin et le site web avec la consultation des fiches produits. De manière générale, tout ce qui est 3D va prendre une place très importante dans l’univers du meuble dans les années à venir. » Un premier site permet d’ores et déjà d’expérimenter cette visite virtuelle.
Brink’s lance un service pour régler ses achats sur Internet en espèces
Alors que les Français privilégient les paiements sans contact plutôt qu’en liquide par peur de contracter le Covid-19, le convoyeur de fonds Brink’s vient de dévoiler un service étonnant qui s’inscrit à contre-courant. Baptisé « Point Cash », il permet à tout acheteur en ligne de payer ses achats en espèces, une première en France. Concrètement, au moment de finaliser son achat sur Internet, l’internaute choisit l’option « Point Cash Services » comme moyen de paiement au lieu d’une carte bancaire. Il sélectionne ensuite un des buralistes partenaires qui se trouve à proximité, puis il reçoit par email un code-barres. « Il suffit de le présenter avec votre carte d’identité au buraliste, vous payez en espèces ce que vous devez, et votre achat est réalisé », explique Patrick Lagarde, PDG de Brink’s France.
