OUI.sncf : le changement de nom a conforté sa croissance
Le changement de nom il y a un an n’a pas désorienté les clients, loin de là. Depuis que Voyages-sncf.com est devenu OUI.sncf, le site a vu son nombre de transactions en France et en Europe augmenter de 12,5 %. Il conforte ainsi sa position de numéro 1 du e-commerce français. Son audience atteint désormais 16 millions de visiteurs uniques par mois, et la notoriété du site a progressé de 14 points depuis décembre 2017. En moyenne, les clients achètent six voyages par an, soit un de plus que l’an dernier. Selon Alexandre Viros, directeur général de OUI.sncf, ce dynamisme s’explique par la culture d’innovation du site, depuis sa naissance en 2000. Il a notamment été l’un des premiers à se lancer sur mobile en 2007 : l’appli, téléchargée 17 millions de fois, assure les trois-quarts de l’audience, et représente aujourd’hui la majorité des achats (57 %) par rapport à l’ordinateur.
L’avenir est aux chatbots
Pour le directeur général de OUI.sncf, le prochain virage à ne pas rater est l’intégration des chatbots dans la relation client. 5 000 personnes utilisent ainsi déjà quotidiennement OUIbot, l’assistant conversationnel présent sur la page d’accueil du site. En plus d’aider les voyageurs dans leurs recherches de billets, ce chatbot gère depuis novembre 2018 le parcours client jusqu’au paiement.
« L’intégrateur de toutes les mobilités utiles »
Pour assurer la poursuite de son développement, OUI.sncf mise aussi sur l’augmentation de l’offre de transport, en permettant des combinaisons multimodales de porte-à-porte. Suite au partenariat noué avec BlaBlaCar dans le cadre du rachat par ce dernier des cars Ouibus, le site va ainsi proposer des trajets en covoiturage. « Il y a quatre ans, le covoiturage était notre ennemi numéro 1, aujourd’hui nous n’avons plus peur, pointe Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF. OUI.sncf est le fer de lance de notre stratégie digitale, il devient intégrateur de toutes les mobilités utiles. »
Repéré sur : Les Échos
PLUS DE TENDANCES
Avec son e-shop, Michelin invente un nouveau modèle de distribution
C’est un défi d’envergure que Michelin a réussi à relever : se lancer dans la vente directe sans créer de tension avec son réseau historique de distributeurs. Il y a un an, le fabricant de pneus a en effet mis en service son site de e-commerce eshop.michelin.fr qui propose l’ensemble des produits de la marque, soit environ 1 500 références. Un projet mené en étroite relation avec les distributeurs. « Très en amont avant le lancement, nous avons impliqué nos partenaires en leur expliquant notre démarche », explique à Ecommercemag.fr Olivier Dacquin, directeur commercial de Michelin. Son argument phare : « Ce qui est bon pour le consommateur est bon pour le réseau ! »
Snapchat : un clic pour photographier, un clic pour acheter
Le 24 septembre dernier, Snapchat a annoncé un partenariat avec Amazon pour se développer dans le « social shopping », à l’instar de ce que font déjà ses concurrents Instagram et Pinterest (lire notre Tendance « Bienvenue dans l’ère du shopping instantané ! »). La nouvelle fonctionnalité, appelée « Visual Search », permet aux utilisateurs d’acheter directement les produits qu’ils filment. Il suffit pour cela de pointer son smartphone sur l’objet convoité ou sur son code-barres pour voir s’afficher une vignette précisant la référence du produit et son prix sur Amazon. Un clic sur la vignette renvoie vers le site d’Amazon où l’achat pourra être finalisé.