Pinterest facilite encore un peu plus le shopping
Pinterest n’en finit pas d’apporter de nouvelles fonctionnalités pour développer le shopping sur sa plateforme. Depuis le mois d’avril aux États-Unis, et bientôt en France, les utilisateurs voient ainsi clairement s’afficher des propositions d’achat dans les résultats de recherche. Si une personne fait, par exemple, une recherche sur « tenues de printemps » ou sur « décoration de bureau », elle obtient aussi maintenant dans les réponses des recommandations de produits en vente correspondant à ces thèmes. Dans la même logique, lorsqu’un utilisateur consulte ses tableaux dédiés à la mode ou à la décoration intérieure, il trouve désormais une section Achats dans laquelle figurent des produits inspirés d’épingles présentes sur ces tableaux. Pinterest a aussi amélioré la recherche visuelle permettant d’acheter des produits similaires à ceux repérés sur la plateforme.
Être présent au tout début du parcours d’achat
Avec ces nouveautés, Pinterest confirme son ambition de devenir un acteur important du e-commerce. La plateforme se veut en effet un espace propice à la vente en ligne. « 97 % des recherches sur Pinterest ne mentionnent pas de noms de marques, explique le réseau social sur son blog. Les utilisateurs n’ont pas encore fait leur choix lorsqu’ils effectuent des recherches sur Pinterest, ce qui augmente les chances pour les entreprises de toutes tailles d’être découvertes. » Nous avons récemment décrypté les opportunités offertes par cette plateforme dans notre article Pinterest, l’anti-Facebook qui monte en flèche chez les internautes et les marques.
Repéré sur : Siècle Digital
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La concurrence face à Amazon s’organise
#Rétro2019. Amazon n’a jamais semblé aussi puissant. Sa plateforme capte près de la moitié des ventes en ligne aux États-Unis et 20 % en France. Pour beaucoup de consommateurs, ce site est devenu un réflexe. D’après l’étude The Future Shopper 2019, 56 % des cyberacheteurs commencent leurs recherches de produits directement sur Amazon, plutôt que d’aller sur Google ou sur une autre plateforme. Et même lorsqu’ils achètent sur d’autres sites ou en magasin, 64 % des consommateurs disent regarder les avis, et les prix, sur Amazon. Ses bénéfices ne lui viennent pourtant pas du e-commerce, mais de ses activités sur le cloud, de la publicité et des services vendus aux commerçants sur sa marketplace. Nous le détaillons dans notre Tendance L’après Amazon se dessine-t-il ?. Conséquence : la plateforme n’a pas besoin de viser la rentabilité opérationnelle sur le e-commerce. Elle perd d’ailleurs de l’argent sur cette activité en dehors des États-Unis.