Prada et Farfetch misent sur les nouveaux outils d’essayage virtuel de Snapchat
La marque de luxe italienne Prada et la marketplace de mode anglaise Farfetch sont les premières enseignes à exploiter les innovations de réalité augmentée dévoilées le 20 mai dernier par Snapchat. Le réseau social entend bien séduire ses marques partenaires alors que la distanciation sociale a boosté l’usage de l’essayage virtuel dans le secteur de la mode. « La fermeture des boutiques durant la crise a accéléré la nécessité d’établir des stratégies de storytelling mobile et la réalité augmentée a une capacité inédite à inspirer, à engager et à convertir tout en plaçant l’utilisateur au cœur du propos », explique Geoffrey Perez, Head of Luxury chez Snap.
Commandes vocales et reconnaissance gestuelle
Concrètement, Snapchat a fluidifié l’expérience client en réalité augmentée grâce à une technologie baptisée « 3D Body Mesh » qui détecte et cartographie les déplacements du corps, en tenant compte de la façon dont la gravité affecte les mouvements des vêtements. Farfetch a également opté pour une solution de reconnaissance vocale spécialement développée par Snapchat pour l’essayage : une quarantaine de commandes permettent à l’utilisateur de formuler des requêtes à voix haute, telles que « Montrez-moi une veste coupe-vent » ou « Proposez-moi un autre motif ». De son côté, Prada a intégré le nouvel outil de reconnaissance gestuelle qui simplifie l’essayage virtuel : comme le démontrent les captures d’écran ci-dessus, il suffit d’un balayage de la main à distance pour faire défiler une à une les différentes couleurs disponibles pour un sac, par exemple.
Repéré sur : Journal du Luxe
PLUS DE TENDANCES
Avec Mobilize, Renault met le turbo sur les services et les nouvelles mobilités
En dévoilant son plan stratégique « Renaulution » le 14 janvier dernier, Renault a littéralement changé de métier : de constructeur automobile, il est devenu fournisseur de mobilités. Sa nouvelle filiale « Mobilize » amorce le virage vers une mobilité à la carte pour les clients. La logique de propriété évolue vers une logique d’usage, ce que confirme au Parisien Clotide Delbos, PDG de Mobilize : « Les nouvelles générations n’ont plus forcément envie ou besoin de posséder leur automobile. Trop coûteux ou trop contraignant parfois. Ils préfèrent avoir le choix du modèle en fonction du besoin du moment, pour un trajet en ville, transporter un objet ou partir en vacances… ».