
Stellantis va commercialiser les données collectées par ses véhicules
Stellantis, qui réunit 14 marques dont Peugeot, Citroën, Fiat, Opel et Chrysler, vient de créer une nouvelle division, Mobilisights, spécialisée dans l’exploitation des données des véhicules connectés du groupe. « Il s’agit de tirer parti des datas des véhicules pour inspirer des applications et des services novateurs », explique Sanjiv Ghate, le PDG de Mobilisights. Typiquement, ces données peuvent intéresser des assureurs qui souhaitent proposer des contrats personnalisés basés sur l’usage et le comportement des automobilistes. Ces datas seront commercialisées sous forme de licences, selon un modèle DaaS (Data as a Service). Mobilisights dit vouloir s’adresser aux sociétés du secteur privé, y compris des constructeurs automobiles concurrents de Stellantis, aux entreprises de services publics, aux établissements d’enseignement supérieur et aux instituts de recherche, afin de favoriser une prise de décision pilotée par les données.
Avec le consentement très strict des automobilistes
Les données utilisées par Mobilisights viennent des capteurs aujourd’hui présents sur les 12 millions de véhicules connectés des différentes marques de Stellantis. Ils devraient être 34 millions d’ici 2030. Avec naturellement un enjeu très fort de protection des données personnelles. « Mobilisights et ses partenaires utiliseront notamment des data anonymisées et agrégées, et le partage des données personnelles des clients se fera uniquement avec leur consentement et seulement pour les services spécifiques de leur choix », insiste Stellantis. Les clients pourront retirer leur consentement à tout moment, même après l’avoir accordé. Cette nouvelle activité est loin d’être anecdotique pour le groupe automobile. Mobilisights doit contribuer à l’objectif de Stellantis de générer 20 milliards d’euros supplémentaires de revenus d’ici 2030 grâce aux logiciels. Son PDG n’a toutefois pas précisé quelle part viendra de Mobilisights.
Repéré sur : La Revue du Digital
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Instagram et Facebook ne vont plus permettre le ciblage des ados d’après leur genre
Meta, la maison mère d’Instagram et Facebook, vient d’annoncer sur son site une série de mesures pour encadrer le ciblage publicitaire des 13-17 ans sur ses réseaux sociaux. Très concrètement, à partir de ce mois de février, les annonceurs n’auront plus accès qu’à l’âge et à la localisation des mineurs pour leur proposer des publicités. Ils ne pourront donc plus cibler les adolescents selon leur genre. Ils ne pourront plus, également, avoir accès à leur historique sur Instagram et Facebook. Cela revient à « supprimer la possibilité pour les annonceurs de cibler les adolescents en fonction de leurs intérêts et de leurs activités », indique Meta, qui précise : « Nous reconnaissons que les adolescents ne sont pas nécessairement aussi bien équipés que les adultes pour prendre des décisions sur l’utilisation de leurs données en ligne à des fins publicitaires, en particulier lorsqu’il s’agit de leur montrer des produits disponibles à l’achat ».

Au Texas, McDonald’s teste un restaurant automatisé sans contact
Après des supermarchés sans caissiers, des McDonald’s sans employés ? Le géant américain du fast-food a récemment inauguré à Fort Worth, au Texas, un concept de restaurant presque totalement robotisé qui permet d’emporter son repas sans aucun contact avec un être humain. Les clients peuvent commander à l’intérieur du restaurant grâce à des bornes tactiles ou rester dans leur voiture et utiliser le drive classique pour commander sur place. Dans les deux cas, lorsque le repas est prêt, il est livré via un tapis roulant, sans interaction avec le personnel qui travaille uniquement en cuisine.

Nike débarque sur Netflix avec une série d’entraînements sportifs
Après la période des fêtes, vous souhaitez retrouver la forme et vous remettre au sport ? C’est désormais possible… en vous installant devant Netflix ! Depuis le 30 décembre, Nike y propose son programme de fitness Nike Training Club. Il s’agit de sessions d’exercices sportifs dispensés par une douzaine d’entraîneurs et organisés par thèmes selon une logique d’épisodes. La série d’exercices « Feel-Good Fitness » comporte ainsi 6 épisodes et est prévue pour être suivie durant 2 semaines, à raison de 3 sessions par semaine. Pour le lancement, 46 cours répartis en 5 thèmes sont déjà disponibles. À terme, Nike Training Club comprendra 90 vidéos pour 30 heures de programmes disponibles en 10 langues.