Walmart va ouvrir 100 cliniques vétérinaires dans ses magasins
Leader mondial de la grande distribution, Walmart veut se faire une place sur le marché des animaux de compagnie. Pour se faire l’ami des propriétaires de chiens et de chats, le groupe vient d’annoncer qu’il allait ouvrir 100 cliniques vétérinaires dans ses hypermarchés. Walmart en a déjà installé 21, où les animaux peuvent se faire vacciner, recevoir des soins pour des maladies bégnines, passer des examens de routine, etc. Ce service est une porte d’entrée pour développer les ventes de nourriture et d’accessoires pour animaux de compagnie. Un marché en forte croissance qui devrait dépasser cette année aux États-Unis le chiffre incroyable de 75 milliards de dollars ! Les soins vétérinaires devraient représenter à eux seuls 18 milliards de dollars. Mais c’est l’alimentation qui progresse le plus fortement, avec des repas de plus en plus sophistiqués : frais, bio, sans céréale…
Développer les services face à Amazon
Walmart ne néglige pas la dimension online : l’enseigne diversifie son offre de produits pour animaux vendus en ligne, et va même lancer un site dédié aux médicaments vétérinaires. Mais en choisissant d’ouvrir des cliniques vétérinaires dans ses magasins, Walmart cherche à faire la différence avec son principal concurrent, Amazon. Le groupe donne une raison supplémentaire aux 68 % de ménages américains qui possèdent un animal de compagnie de venir faire leurs courses chez Walmart.
Développer les services dans les points de vente devient une stratégie clé des retailers face au e-commerce. Nous venons d’y consacrer un focus : 5 enseignes qui transforment leurs magasins pour apporter de nouveaux services.
Repéré sur : Retail Dive
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Leroy Merlin apporte une nouvelle brique de service en connectant ses clients à des artisans
Pour accompagner ses clients après l’achat, Leroy Merlin proposait déjà les services de « jobbers », des particuliers experts du bricolage, grâce à la startup Frizbiz dont elle est actionnaire depuis 2015. Aujourd’hui, l’enseigne va encore plus loin en proposant de mettre ses clients en relation avec des artisans qualifiés. C’est « une brique de service supplémentaire », décrit L’Usine Digitale. Le système est testé depuis l’automne dernier dans quatre magasins Leroy Merlin grâce à la plateforme de mise en relation Quotatis (qui appartient au même groupe, ADEO). Les clients, en magasin ou en ligne, peuvent ainsi acheter la prestation d’un professionnel du bâtiment au moment de valider leur achat. Le service est facturé selon la nature des travaux via un forfait prédéfini, avec des délais également garantis.
Oui.sncf vend maintenant des billets sur Cdiscount
Il est désormais possible d’acheter des billets de la SNCF sur Cdiscount. C’est le résultat d’un partenariat stratégique entre Oui.sncf et le deuxième site marchand de France (derrière Amazon) avec 20 millions de visiteurs uniques par mois. Oui.sncf se présente, lui, comme le premier site français en termes de volume d’affaires, avec 4 milliards d’euros de ventes en 2018. Pour la SNCF et sa filiale, ce partenariat est le moyen de diversifier les canaux de distribution alors que se profile l’ouverture à la concurrence du trafic ferroviaire en 2020. « Ma conviction, c’est qu’il faut aller plus loin dans l’intensification de notre dynamique commerciale, explique à L’Écho touristique Alexandre Viros, directeur général d’e-voyageurs SNCF qui coiffe Oui.sncf. Nous devons nous positionner là où le client se situe, d’où ce premier partenariat avec Cdiscount. Mais nous ne sommes pas exclusifs. Nous sommes une maison ouverte, qui s’ouvrira de plus en plus. »