À Berlin, l’Urban Coffee Club lance un abonnement pour du café illimité
Spécialisée dans le café, la startup allemande Bonaverde a récemment inauguré l’Urban Coffee Club, qui propose un abonnement mensuel pour consommer du café en illimité. Rien à voir avec la réception de capsules chez soi : les membres du « club » peuvent boire autant de cafés qu’ils le souhaitent dans tous les lieux berlinois partenaires de la startup. Au nombre de 120 pour l’instant, ils incluent des restaurants et des cafés indépendants, mais aussi des librairies, des galeries d’art, des boutiques, des salles de yoga, etc. N’importe quel commerce peut devenir partenaire, la startup leur fournissant chaque semaine un café de qualité torréfié par ses soins ou par des producteurs locaux.
Une appli pour géolocaliser le café et s’identifier
Côté client, tout se joue via une appli qui lui permet de géolocaliser le commerce partenaire le plus proche. Une fois sur place, il n’a plus qu’à s’identifier auprès du commerçant en scannant un QR code avec son application, puis à déguster son café. L’abonnement mensuel est facturé 28 euros, et il donne droit à un nombre illimité de cafés chez tous les participants.
Clients, torréfacteurs et commerçants sont gagnants
En fédérant un écosystème de consommateurs, de torréfacteurs et de points de vente, l’Urban Coffee Club entend faire profiter chaque acteur : les clients économisent et boivent un café de qualité ; les torréfacteurs accroissent leur notoriété auprès des amateurs de café ; et les commerces bénéficient d’un afflux de clientèle. Un concept fondé sur l’abonnement qui chamboule les modes de consommation, ce que nous avons décrypté dans notre dossier « La révolution des business models ».
Repéré sur : RelationClientMag.fr
PLUS DE TENDANCES
« Retail as a service » : l’émergence de nouveaux business models ?
#Rétro2019. Et si les consommateurs ne trouvaient plus leur bonheur dans l’accumulation de produits, mais préféraient privilégier les services qu’ils leur rendent ? « Pour les gens, acheter un bien n’est pas une finalité, nous a expliqué dans une interview Philippe Moati, cofondateur de l’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo). Quand les entreprises mettent vraiment le client comme point de départ de leur réflexion stratégique, elles prennent conscience que le produit n’est qu’un intermédiaire. » Un exemple : en 2019, la marque de lessive Tide du groupe Procter & Gamble a lancé aux États-Unis un service de blanchisserie et de pressing, Tide Cleaners. Elle considère en effet que l’objectif final des consommateurs n’est pas d’acheter de la lessive… mais d’avoir des vêtements propres ! Autour de cette idée, la marque a bâti une offre de services complète pour simplifier la vie de ses clients. Elle propose par exemple un abonnement mensuel pour les étudiants, avec des camionnettes qui viennent sur les campus récupérer les sacs de linge sale et les ramènent après nettoyage. Tout le process s’organise grâce aux smartphones, permettant de connaître l’heure de passage des camionnettes.
Yuka, appli de l’année 2019 !
#Rétro2019. Lancée en toute discrétion en janvier 2017, l’appli de notation des produits alimentaires et cosmétiques a véritablement connu son envol en 2019. Désormais, plus de 11 millions de consommateurs ont installé Yuka sur leur smartphone. Chaque jour, ils scannent plus de 2,5 millions de codes-barres pour déterminer si un produit est bon ou pas pour la santé. Nous avons consacré une Tendance à ce phénomène en juin dernier : Effet Yuka : la transparence s’impose aux marques. Depuis, Intermarché a par exemple annoncé qu’il changeait la recette de 900 produits pour améliorer leur notation. Le distributeur a même obtenu de l’application la possibilité de tester des « codes-barres virtuels » pour vérifier leur score avant la mise sur le marché. Intermarché vise bien sûr la meilleure note possible sur 100, mais il veille aussi à ce que cette note ne soit jamais inférieure à 50 : c’est la barre à partir de laquelle Yuka propose une alternative meilleure pour la santé…