Dash Cart, le chariot connecté d’Amazon qui scanne les courses et zappe la caisse
Amazon vient de dévoiler le Dash Cart, un chariot 2.0 conçu pour rendre l’expérience des courses en magasin aussi simple qu’un achat en ligne. Truffé de capteurs, il identifie les articles que le client y dépose et lui permet d’éviter un passage en caisse.
Concrètement, pour commencer à utiliser le Dash Cart, le client doit d’abord ouvrir l’appli Amazon de son smartphone puis scanner le QR code qui s’affiche via le lecteur présent sur le chariot. Il place ensuite un ou deux sacs dans le chariot mais pas plus, le Dash Cart n’étant pas conçu pour un gros plein de courses. Les articles qu’il ajoute dans les sacs sont reconnus et listés sur l’écran du chariot, qui peut aussi afficher la liste de courses que le client a préalablement compilé grâce à Alexa, l’appli de reconnaissance vocale d’Amazon. Si l’article n’est pas reconnu, une lumière orange alerte le client, qui doit refaire la manipulation. Pour les produits frais sans code-barres vendus au poids, le Dash Cart intègre une balance afin de les peser, le client devant cependant saisir leur code sur l’écran.
Pour Amazon, une nouvelle étape dans l’univers du phygital
Une fois les courses terminées, le paiement s’effectue sans friction : le client emprunte un couloir dédié et il est automatiquement débité, la facture s’affichant instantanément sur son appli Amazon.
Avec le Dash Cart, qui devrait faire ses débuts lors de l’ouverture du nouveau concept de supermarché prévue avant la fin de l’année près de Los Angeles, Amazon franchit donc une nouvelle étape dans l’univers du phygital. L’objectif est toujours de fluidifier l’expérience client en magasin grâce au digital, mais aussi d’inventer de nouveaux usages compatibles avec la crise sanitaire en cours. Nous avons détaillé plusieurs de ces innovations dans notre dossier « Retail : la nouvelle donne phygitale ».
Repéré sur : L’Usine Digitale
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Dans les musées, des restaurants pour nourrir l’expérience client
Les visiteurs d’un musée attendent aujourd’hui bien plus qu’un accrochage de tableaux. Alors que les établissements culturels rouvrent progressivement, ils se voient dotés d’une offre de restauration renouvelée pour enrichir l’expérience client. « La pause gastronomique devient un élément clé de la visite », explique le journal Les Échos qui prend comme exemple le musée Rodin, qui propose depuis début juillet un tout nouveau restaurant, L’Augustine. « L’objectif est à la fois d’agrémenter l’expérience du client, de fidéliser le public de proximité, et d’être mieux à même d’attirer des événementiels d’entreprises et de particuliers », fait valoir Catherine Chevillot, directrice du musée Rodin à Paris, un musée qui s’autofinance en totalité. La gestion du restaurant a été confiée pour 5 ans a Sodexo Sports et Loisirs, qui a fait appel à la cheffe Amandine Chaignot pour imaginer une carte inventive. Le restaurant s’est tourné vers des matériaux nobles comme le marbre ou le bronze, en hommage au sculpteur. « Pour chaque musée, nous faisons du sur-mesure, en engageant d’importants travaux. La pause restauration permet au visiteur de se ressourcer et contribue à l’agrément et à l’allongement de la visite », explique Franck Chanevas, directeur général de Sodexo Sports et Loisirs pour la France et l’Espagne.