
E.Leclerc accélère sur l’encaissement mobile
Pour réduire le temps d’attente en caisse, l’enseigne leader dans la part des dépenses des Français va déployer d’ici début 2020 une technologie de paiement par smartphone, qui sera intégrée à l’application « Mon E.Leclerc ». « Le sujet consiste à fluidifier le parcours client […] tout en tenant compte des gros chariots et des petits paniers », explique au site LSA Maud Funaro, Directrice de la Stratégie et de l’Innovation, qui a récemment participé à un Atelier du Hub de La Poste sur le thème du commerce vocal. Pour E.Leclerc, il s’agit aussi de rattraper son retard sur le groupe concurrent Casino, dont les solutions d’encaissement mobile sont déjà en place au sein des enseignes Casino et Monoprix.
Une fin de parcours encore en réflexion
Pilotés par Infomil, filiale qui gère les métiers liés aux systèmes informatiques du groupe E.Leclerc, les tests en cours dans une vingtaine de magasins sont concluants : le client scanne ses articles au fur et à mesure et les règle via l’appli « Mon E.Leclerc ». Reste à valider la phase de contrôle à la fin du processus : scanner un code-barres pour sortir du magasin, comme c’est le cas chez Casino, ou présenter la preuve de paiement sur son smartphone, comme chez Monoprix ? E.Leclerc expérimente aussi l’encaissement mobile supervisé par les équipes du magasin directement en rayon, un procédé « pertinent pour les produits à forte valeur où le client est demandeur de conseils du vendeur », selon Maud Funaro. Dans un magasin à Paris, l’enseigne teste également des caisses « réversibles », qui peuvent être utilisées par le client en libre-service ou par un employé du magasin selon l’affluence.
Repéré sur : LSA
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Interflora livre vos fleurs même si vous ignorez l’adresse du destinataire
Depuis le début du mois d’août, Interflora propose un nouveau service à ses clients : la livraison de fleurs aux personnes dont on ignore l’adresse postale. Il suffit en effet de connaître leur email ou leur numéro de mobile. « Nous sommes partis du constat que, dans le tunnel d’achat, nous avons une part de clients qui hésitent pour deux raisons, explique Cyrille Kittel, Directeur Marketing & E-commerce d’Interflora, au site e-marketing.fr. Certains ne connaissent pas l’adresse de la personne à qui ils souhaitent envoyer des fleurs, [d’autres] ne savent pas si la personne sera disponible pour recevoir son bouquet. » Lever d’un coup deux freins potentiels à l’achat a donc été aussi simple que de faire « directement porter le choix et le lieu de la livraison au destinataire » !
