E.Leclerc accélère sur l’encaissement mobile
Pour réduire le temps d’attente en caisse, l’enseigne leader dans la part des dépenses des Français va déployer d’ici début 2020 une technologie de paiement par smartphone, qui sera intégrée à l’application « Mon E.Leclerc ». « Le sujet consiste à fluidifier le parcours client […] tout en tenant compte des gros chariots et des petits paniers », explique au site LSA Maud Funaro, Directrice de la Stratégie et de l’Innovation, qui a récemment participé à un Atelier du Hub de La Poste sur le thème du commerce vocal. Pour E.Leclerc, il s’agit aussi de rattraper son retard sur le groupe concurrent Casino, dont les solutions d’encaissement mobile sont déjà en place au sein des enseignes Casino et Monoprix.
Une fin de parcours encore en réflexion
Pilotés par Infomil, filiale qui gère les métiers liés aux systèmes informatiques du groupe E.Leclerc, les tests en cours dans une vingtaine de magasins sont concluants : le client scanne ses articles au fur et à mesure et les règle via l’appli « Mon E.Leclerc ». Reste à valider la phase de contrôle à la fin du processus : scanner un code-barres pour sortir du magasin, comme c’est le cas chez Casino, ou présenter la preuve de paiement sur son smartphone, comme chez Monoprix ? E.Leclerc expérimente aussi l’encaissement mobile supervisé par les équipes du magasin directement en rayon, un procédé « pertinent pour les produits à forte valeur où le client est demandeur de conseils du vendeur », selon Maud Funaro. Dans un magasin à Paris, l’enseigne teste également des caisses « réversibles », qui peuvent être utilisées par le client en libre-service ou par un employé du magasin selon l’affluence.
Repéré sur : LSA
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Au Mexique, les clients de Walmart commandent leurs courses sur WhatsApp
Le géant américain de la distribution s’est associé à WhatsApp pour lancer au Mexique un service de livraison inédit. Il suffit en effet d’envoyer sa liste de courses via cette appli de messagerie très populaire dans ce pays afin d’être livré dans les 90 minutes qui suivent, pour un coût de 49 pesos, soit environ 2,20 euros. Si la liste de courses est déjà saisie sur un bout de papier, nul besoin de retaper le nom des produits un à un : l’envoi d’une photo de la liste suffit pour que la commande soit prise en compte, comme a pu le constater un journaliste de Reuters qui a testé le service.