Etam installe le paiement sans caisse dans ses 450 boutiques
Etam est en train de généraliser la technologie RFID sur l’ensemble de ses étiquettes. Ce qui va lui permettre de proposer dès la fin 2018 le paiement sans caisse dans ses 450 boutiques. « Le RFID n’a pas pour seul intérêt d’aider les vendeurs dans les inventaires », explique ainsi dans Le Journal du Net Jonathan Attali, directeur e-commerce et innovations de la marque. Concrètement, les clientes pourront mettre leurs articles dans un sac qu’elles suspendront à un crochet : toutes les étiquettes RFID seront scannées et le prix s’affichera sur un écran pour règlement, en « self check-out ». Objectif : désengorger les caisses traditionnelles.
Cette solution est déjà expérimentée dans deux magasins à Paris. « Nous avons construit nous-mêmes l’installation, précise Jonathan Attali. Face à des mastodontes comme Amazon qui dépensent des sommes folles en R&D, nous devons innover avec efficacité. » Pour aller plus loin dans les solutions de paiement sans caisse, vous pouvez retrouver notre Tendance « Vers la fin de l’acte de paiement ? ».
Livraison depuis les magasins
Autre intérêt des puces RFID : elles vont permettre de déployer la livraison « ship from store », c’est-à-dire depuis les magasins de l’enseigne. Les stocks seront en effet gérés en temps réel et seront affichés sur le site d’Etam. Ce qui permettra de générer des ventes en boutique et de raccourcir les temps de livraison. Depuis ses deux boutiques parisiennes expérimentales, Etam teste ainsi la livraison par coursier en 3 heures dans le Grand Paris. À terme, l’idée est d’étendre ce service à tous les modes de la livraison et à toute la France.
Essayer d’abord la lingerie chez soi pour ne payer que les articles qui plaisent
Etam fait décidemment feu de tout bois en matière d’innovation dans le parcours d’achat. Le Journal du Net révèle que l’enseigne va aussi lancer fin février un service sur le principe « Essayez d’abord, payez après ». Les clientes pourront obtenir, depuis le site web ainsi qu’en magasin, plusieurs articles sans les payer : rien ne sera débité sur leur carte bancaire avant dix jours. Un délai suffisant pour essayer tranquillement chez soi les articles de lingerie, et retourner ceux qui ne conviennent pas, seuls les produits conservés étant débités.
Repéré sur : Le Journal du Net
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Réseaux sociaux : les retailers français rattrapent leur retard
Quand il s’agit d’exploiter au mieux les réseaux sociaux, les grandes enseignes américaines du retail gardent une longueur d’avance sur leurs homologues françaises, mais ces dernières rattrapent vite leur retard. Tel est le constat de la 3e édition de l’étude « Retail et Médias sociaux » que vient de publier la plateforme Sprinklr et l’agence Just Amazing. C’est en particulier dans la mesure de l’engagement – likes, commentaires, partages, etc. – que la progression des distributeurs français est la plus nette : les interactions entre marques et clients ont augmenté de plus de 60 % en 2017, passant d’environ 25 millions en 2016 à 40 millions l’an passé, alors qu’elles ont baissé de près de 3 % aux États-Unis (160 millions en 2016 contre 155 millions en 2017).