Les étudiants d’HEC vont devoir effectuer une mission d’intérêt général de 30 heures
Le programme d’HEC va connaître de profonds changements pour la prochaine rentrée. L’établissement basé à Jouy-en-Josas dans les Yvelines annonce qu’il « se réinvente sous le signe de la transition écologique, de l’engagement citoyen et de la contribution aux grands défis sociétaux ». Cette nouvelle impulsion se traduit entre autres par l’obligation pour tous les étudiants d’effectuer une mission de bénévolat d’au moins 30 heures au sein d’une structure d’intérêt général. Baptisée « Engagement citoyen », cette expérience devra « impérativement impliquer les étudiants dans des actions concrètes de terrain telles que des maraudes, des distributions alimentaires, des opérations de dépollution, ou encore de l’aide aux devoirs », précise l’école. Objectif : faire gagner les étudiants en maturité sur les fractures et la diversité sociales, et leur faire découvrir différentes causes et formes d’engagement.
Un stage de terrain en tant que manutentionnaire, caissier, aide cuisinier…
Le programme de première année voit aussi l’arrivée d’un « stage de terrain » en entreprise. Un stage d’exécution, sans responsabilité managériale. L’école donne comme exemples de postes : manutentionnaire, magasinier, caissier, préparateur de commande, aide cuisinier, agent d’entretien, ouvrier agricole, etc. Ce stage doit permettre aux étudiants de « découvrir la réalité de l’entreprise dans toutes ses dimensions ».
L’auteur du GIEC, François Gemenne, rejoint l’école
Par ailleurs, le nombre d’heures de cours dédiées aux impacts environnementaux et sociaux en première et deuxième année va doubler, passant de 10 % à 20 % du total. Les cours électifs dédiés à ces enjeux représenteront quant à eux 35 % du total des choix proposés. Signe du nouvel élan donné à l’enseignement, HEC a recruté pour superviser des cours François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et auteur principal du GIEC.
Repéré sur : le site d’HEC
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